Plus d'une trentaine d'activités nuisibles, situées dans le quartier d'El-Hamri, feront l'objet d'une délocalisation vers une zone d'activités, qui sera créée incessamment, apprend-on de sources proches des services techniques de la commune. L'opération s'inscrit dans le cadre de l'étude du Plan d'occupation des sols (POS) du même quartier. Nos sources indiquent que ce POS qui était à l'arrêt, pour des raisons liées à la nature juridique de certaines assiettes foncières, a été finalement relancé. Avant de relancer ce plan, nos interlocuteurs signalent qu'une réunion regroupant l'ensemble des services concernés (DUCH, DUP, cadastre, etc...) avec le bureau d'études URBOR, s'est tenue à l'hôtel de ville, pour le choix d'une option sur les trois, proposées par l'URBOR, en charge de l'étude. Nos sources précisent que le POS en question était à l'arrêt, car le wali avait mis sur pied une commission présidée par les domaines pour des enquêtes foncières au niveau de ce quartier, car à un moment donné, l'URBOR ne pouvait plus avancer dans ses études faute de pouvoir déterminer la nature juridique des assiettes foncières. Après avoir débattu de tous les problèmes et un large exposé présenté par le bureau d'études, les mêmes sources indiquent que l'ensemble des services concernés ont opté pour un transfert global des activités nuisibles, conformément aux orientations du Plan directeur d'aménagement urbain (PDAU). Pour la délocalisation de ces activités dans les plus brefs délais, le wali a instruit les services concernés pour la création d'une nouvelle zone d'activités qui accueillera l'ensemble des activités transférées. Il est à rappeler que le wali d'Oran avait décidé, sur la base des études qui lui ont été présentées, de délocaliser les activités nuisibles recensées au niveau du quartier d'El-Hamri vers une nouvelle zone d'activités, qui sera créée incessamment, soit à El-Kerma ou à Es-Sénia. La cellule technique chargée des enquêtes foncières mise sur pied par le wali, avait achevé son enquête sur site en opérant un recensement de toutes les activités qui doivent être délocalisées. Plus d'une trentaine d'usines, stations, entreprises... seront ainsi transférées. La même cellule a relevé que certaines entreprises ont déjà bénéficié de terrains de compensation et devaient quitter leur site, il y a plusieurs mois, mais n'ont toujours pas quitté les lieux. Une mise en demeure leur a été adressée et un délai leur a été accordé pour transférer leurs activités. Selon les mêmes sources, d'autres activités nuisibles, situées à l'intérieur du tissu urbain, dans d'autres quartiers et non encore couverts par un POS, feront aussi l'objet d'une délocalisation vers d'autres sites situés à la périphérie de la ville dans le cadre des études des POS et conformément à la nomenclature des établissements classés. En perspective de ces délocalisations, une commission mixte chargée des enquêtes foncières composée des représentants du Cadastre, de la DUP de l'APC d'Oran, des domaines, de l'URBOR... a été installée, par le wali d'Oran.