La première responsable du Parti des travailleurs a fait hier un passage dans la wilaya de Jijel. La SG de ce parti a fait son entrée à la salle Aberkane avec une heure et demie de retard sous les youyous des femmes présentes. Louisa Hanoune a réitéré les positions de sa formation politique à l'égard de certaines questions de l'heure. Elle a souligné que le prochain scrutin n'est pas comme les autres. L'oratrice a plaidé pour une réconciliation avec notre histoire et ses symboles, tout en rendant hommage au père du nationalisme algérien, Messali Hadj. «Il est temps de rendre la parole au peuple», a-t-elle insisté. Abordant les élections législatives de 2007 et le faible taux de participation des électeurs, elle a affirmé que ce taux était un message politique en direction du pouvoir et un signe de mécontentement des citoyens. Selon elle, les députés ne sont pas représentatifs. Elle a tiré à boulets rouges sur la démarche de ceux qui sont à l'origine de la destruction des entreprises nationales, créatrices de richesse, en raison de la soumission à la politique du FMI. L'oratrice a dressé un tableau noir de la situation socio-économique en soulignant que le logement et l'emploi demeurent toujours les premières préoccupations pour de larges franges de la population, notamment les jeunes. Pour le PT, le prochain scrutin sera une occasion pour la rupture avec le parti unique. Hanoune a critiqué l'accord de partenariat signé entre les ports de Djendjen et d'Alger avec Dubaï port, car elle estime que «cet accord est un vrai pillage de nos richesses et que le partenaire émirati a été fortement touché par les effets de la crise du monde capitaliste».