Les ménages assistent, depuis quelques jours, à une montée vertigineuse du prix de la pomme de terre atteignant ce jeudi, au marché de Aïn Sefra, le pic de 90 DA le kg. Le tubercule est devenu si cher qu'il n'est plus considéré comme plat du pauvre. Selon un fellah de la région de Sirat, «la flambée des prix de la pomme de terre est due principalement au retard enregistrée au cours de l'opération de la plantation dû principalement aux fortes intempéries qui se sont abattues sur toute la région de l'ouest, empêchant les fellahs d'accéder à l'intérieur des champs. D'autres expliquent cette flambée par le transit de la pomme de terre par plusieurs intermédiaires avant d'arriver au consommateur. Selon le directeur des Services agricoles de Mostaganem, Mr Fahd, une chute du prix du tubercule est annoncée dans les prochains jours, d'autant plus que l'arrachage de nouvelles récoltes vient de démarrer au niveau de Sirat, Bouguirat et Aïn Nouissy. Selon notre interlocuteur, 50 tonnes de pomme de terre sont écoulées vers le marché de Souk El-Lil» par jour et ce, depuis mercredi dernier. 1 million 500.000 quintaux innonderont le marché dans les prochaines semaines. Cette quantité importante aura un impact direct sur le fléchissement des prix, conclut notre interlocuteur. A noter que la région de Mostaganem est une zone favorite pour la pomme de terre d'arrière-saison qui sera commercialisée à travers le territoire national, notamment dans l'Est algérien. Cette année, une superficie de 2.600 ha a été réservée pour la plantation de la pomme de terre à Mostaganem, dont les semences ont été importées de Hollande et de France.