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Violence et harcèlement à l'université
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 03 - 06 - 2009

Elle ne peut, en aucun cas, expliquer ce qui relève de la psychologie et du comportement. Il n'y a pas de lien causal entre la performance d'un professeur dans sa recherche scientifique et son éthique de pédagogue.
On peut comprendre que l'islam politique radical, comme le courant des néo-conservateurs aux Etats-Unis, s'oppose à l'enseignement du darwinisme ou de théories matérialistes en sciences sociales et humaines. Mais l'un et l'autre ne se sont jamais opposés à l'enseignement et la recherche en physique ou en technologies, bien au contraire, et ce pour les mêmes raisons de guerres et de domination. Et c'est bien au nom de l'éthique que l'un et l'autre se disent oeuvrer en s'opposant à la recherche progressiste. Pour l'arabisation de même, il faut distinguer le quantitatif du qualitatif. Démographiquement parlant, l'effet du départ d'enseignants francophones, les années 1980-90, qui a occasionné un manque à gagner quantitatif et qualitatif certain, est négligeable par rapport à la progression vertigineuse des effectifs estudiantins que, toute proportion gardée, aucun pays au monde, quel que soit son niveau de développement, n'aurait pu prendre en charge dans des conditions normales.
Plus que le départ d'enseignants francophones, ce sont les recrutements à la hâte pour parer au plus pressé d'«enseignants» sans formation professionnelle ni expérience qui conduit souvent à la caricature d'enseignement. Les recrues n'ont même pas terminé leur cursus de graduation ou première post-graduation parfois. Comme le signale le commentateur, lorsqu'il faut pourvoir de nombreuses petites villes et villages où l'on ouvre, à tout va, des centres et des universités, alors que la formation d'enseignants pose problème, on ne peut s'attendre à un résultat autre que celui-là. Le problème est toutefois beaucoup plus grave en sciences sociales et humaines. Considérées comme disciplines faciles à enseigner (le terme de sciences est rarement utilisé sinon en opposition à sciences exactes ou sciences dures), elles ont été sacrifiées à toutes les expériences et réformes. L'épistémologie est oubliée et l'on passe de la littérature à l'une ou l'autre discipline allègrement sans aucune distinction théorique ou pratique. Or, elles concernent l'écrasante majorité des effectifs (autour de 80%). Pour cela aussi, elles sont particulièrement sollicitées, enjeux de luttes partisanes et idéologies intra et extra-université.
Le problème de l'université avec la politique d'arabisation, telle qu'elle a été menée, n'est pas dans le principe qui, comme l'Islam et l'amazighité, est une condition de recouvrement de la personnalité algérienne longtemps interdite. Il est dans la pratique, dans la mesure où l'exclusion des langues étrangères, à commencer par le butin de guerre de Kateb Yacine, et leur remplacement coûte que coûte et tout de suite, ont lourdement hypothéqué un développement progressif et ouvert de la belle langue d'Ibn Rochd et Sibawayh. Goethe, le plus grand homme de lettres allemand selon Eliot la non moins grande femme de lettres anglaise, nous a légué une règle en or, en la matière: «Wehr fremde sprache nicht kennt, weiss nichts von seiner eigenen» (Celui qui ne connaît pas de langue étrangère, ne sait rien à sa propre langue). Et il savait de quoi il parlait, lui qui avait appris, en plus de langues européennes diverses, le farissi et l'arabe pour découvrir la civilisation musulmane, notamment à travers Hafez Chirazi qu'il aimait tant, et écrire sur elle de si belles choses.
Quant à la confusion entre arabisation et islamisme radical, faut-il rappeler que les premiers islamistes universitaires connus et les plus influents ont été francophones, sortis le plus souvent de disciplines scientifiques dites exactes, qui n'ont pas été concernées par l'arabisation alors: mathématiques, médecine, physique, chimie,...
Témoignage
Depuis très longtemps, des cas de violence à l'Université sous une forme ou une autre sont signalés et les cris des victimes parfois étouffés, même lorsqu'il y avait plainte, par une étrange «loi» du silence et de la peur, non édictée mais devenue coutumière. Les conditions socioprofessionnelles très difficiles de l'époque n'ont pas atténué la tendance, loin de là. Heureusement, la faiblesse relative de fréquence, en dépit de la gravité des actes, permettait l'oubli et le refoulement pour une persévérance professionnelle, la mort dans l'âme. La profession restait, après tout, passionnante et moralement valorisante, aux yeux de nos étudiants et de la société, même si elle n'était pas matériellement gratifiante, loin s'en faut. Trop concurrencée par les autres secteurs qui offraient de bien meilleures conditions socioprofessionnelles, l'université n'était pas du tout attractive alors que la démocratisation de la formation supérieure battait son plein. La chanson compatissante d'une série télévisée constantinoise «El Oustad el jami'î, ismou âli ou jibou khali» (Le Professeur universitaire a un grand titre et une poche vide) qui continue à être fredonnée jusqu'à nos jours, résume bien la situation.
Pour cette même raison, on ne peut pas dire, non plus, que ce sont toujours les meilleurs qui ont rejoint la profession. Pourtant, il y eut des cadres qui ont quitté des situations dorées dans les secteurs socioéconomiques pour épouser le métier d'universitaire. Ils ne sont pas légion mais le geste montre combien, en dépit de tout, la profession est attractive par vocation. En dehors des enseignants qui choisissaient, malgré le désavantage matériel, il y avait ceux qui restaient à l'université à la fin de leurs études, faute de mieux. Aujourd'hui la situation a changé de ce point de vue. Les conditions matérielles et morales de travail aussi. Mais la violence rare du début, invisible mais bien réelle, est devenue multiforme, incluant la mort d'homme, et de notoriété publique. Le souvenir de quelques exemples traumatisants, qui jalonnent ma carrière de plus d'une trentaine d'années, m'accompagne toujours. Ces exemples ne sont, malheureusement, pas les seuls. Les images restent gravées à jamais dans mon esprit, et cela me soulagerait que de les partager. Le premier exemple (fin des années 70) est celui d'un étudiant absentéiste qui s'est emporté en menaces contre son prof, fautif d'après lui de ne pas vouloir lui accorder la moyenne pour le nième examen, et pour cause. C'était du harcèlement pensait-il puisque la réussite était un droit. Le deuxième (début 80), c'est un étudiant en Magister qui est brimé et traumatisé par son directeur de mémoire qui lui est d'ailleurs imposé, en remplacement de son encadreur initial pour cas de force majeure. Reconnaissant, pourtant, le sérieux et le travail de l'étudiant, le nouvel encadreur fera tout, et sans aucune raison, pour le brimer et le décourager.
Il finira même par lui faire porter, par l'administration, à l'issue de sa soutenance de Magister, une mention qui se voulait dégradante et qui n'existe même pas dans la nomenclature docimologique. Malgré les réclamations de l'étudiant appuyé par le service de la scolarité, ladite mention est toujours là et l'ex-étudiant, aujourd'hui enseignant, a toujours un problème pour retirer son diplôme.
Le troisième (milieu 80), c'est un agent de l'administration qui porte coups et blessures à un collègue, directeur adjoint d'un institut dans l'exercice de ses fonctions, de surcroît, au moment où il n'y avait même pas de prime pour ce genre de responsabilité. Le quatrième (fin 80), une étudiante, en pleurs, giflée par un étudiant qui lui reprochait son habillement irrespectueux de la tradition se plaint. Le garçon est passé en conseil de discipline de l'institut mais c'est la fille qui écope d'une admonestation, le comportement de l'étudiant étant considéré comme légitime puisque c'est l'étudiante qui aurait provoqué sa colère (?!). L'habillement de la fille n'était pourtant pas plus hors normes que celui des filles des membres du conseil de discipline qui l'avait jugée. Et, quand bien même l'étudiant était-il investi de cette autorité parce qu'il portait une barbe ? Le cinquième (les années 90), un collègue est physiquement agressé par un autre collègue, devant ses étudiants, au petit matin d'un premier jour ramadhanien. La raison est que la victime avait eu tort de s'exprimer trop librement et trop sincèrement, au goût de l'agresseur, quelques jours auparavant dans une réunion de l'institut.
Mais ces années-là, une telle agression n'était pas réellement grave. Il y eut l'irruption de la violence armée dans les campus et cités universitaires avec un nombre effroyable de victimes, des plus illustres professeurs aux plus jeunes étudiants débutants. La violence verbale ou même physique, à main nue, était banalisée et c'est la violence armée et les assassinats qui risquaient de le devenir. (en 2003), après l'accalmie, je me souviens d'un collègue victime de déni de droit à la promotion, après de longues années de loyaux services, un parcours professionnel sans faute et une production scientifique d'une rare quantité/qualité. Tenu dans l'ignorance de ses droits, il souffrira pendant deux longues années avant de pouvoir soutenir son doctorat d'Etat, et selon des termes contraignants qui lui ont été imposés finalement, au mépris de la déontologie, la loi et la réglementation. Le dernier exemple en date est tout récent. En tournée dans les sept salles d'examen surveillées par mes assistants, aidés par d'autres collègues, je tombe au bon moment pour secourir une assistante qui était complètement déstabilisée par les menaces d'un étudiant, sous les rires amusés de quelques autres. Elle l'avait surpris en flagrant délit de violation des règles de l'examen.
Contribution à la réflexion
Le cadre : la première condition pour une recherche sérieuse sur la violence, à l'université ou dans tout autre lieu d'ailleurs, c'est la sérénité. La recherche doit se faire sur toutes les formes de violence par l'observation de toutes les composantes de la communauté universitaire et au-delà. L'enseignant peut être auteur de violence mais victime aussi. L'auteur d'actes violents, enseignant ou autre soit-il, porte la violence en lui avant de venir à l'université. Les pulsions violentes dont peuvent souffrir certaines personnes, tout âge, sexe et profession confondus, ne sont pas le produit intrinsèque du milieu universitaire même si elles ne se sont pas exprimées ailleurs auparavant. Elles sont le produit d'interactions biogénétiques, psychiques et socioculturelles qui forgent la personnalité d'un être humain tout au long de sa socialisation, depuis l'élevage infanto-juvénile jusqu'à l'âge adulte et au-delà. Il y a, donc, lieu de mener la recherche à deux niveaux ; le niveau individuel et le niveau sociétal. Au niveau individuel, le travail doit commencer par répertorier les cas de violence, sous toutes les formes, survenus à l'université, les analyser, les classifier selon la nature et en faire une base de théorisation pour, enfin, construire un corps d'hypothèses vraisemblables et opérationnelles.
Pour l'avenir, un observatoire centralisé de suivi - évaluation du phénomène, comme il en a été créé par des pays proches tels la Syrie, peut être d'une grande utilité. Grâce à un tel observatoire, il sera possible de faire des études pluridisciplinaires poussées de cas avérés et en même temps assurer un monitoring du phénomène au sein des universités. Quant à la trame théorique, elle peut être tissée à travers des recherches selon plusieurs pistes de réflexion multidisciplinaires dont, par exemple :
Au niveau sociétal: il faudra faire une macro-analyse rétrospective de l'évolution de la violence dans la société algérienne. Là, il y a lieu de distinguer entre les facteurs conjoncturels déstructurants/restructurants et les facteurs historiques, à tendance lourde, et récurrents. Parmi les premiers on peut citer la démographie. Rappelons seulement qu'à l'indépendance, le nombre d'étudiants algériens de l'université d'Alger, la seule qui existait, ne dépassait pas le millier dont une partie avait fini d'ailleurs par quitter le pays. Quarante-six ans plus tard, en moins d'une génération donc puisque parmi les étudiants de l'époque certains sont encore en exercice aujourd'hui, le nombre a atteint le chiffre vertigineux de plus d'un million d'étudiants avec un taux d'accroissement, inimaginable, de 130000%.
Il faut se rappeler aussi la crise profonde du milieu des années 80 qui a déstabilisé la société algérienne dans son ensemble, toutes institutions confondues, et particulièrement l'université qui compte parmi les plus vulnérables.
Facteur histoire: le recours à l'histoire pour trouver des explications à des situations actuelles est très fréquent en sciences sociales et humaines. Des comportements, valeurs et attitudes peuvent, en effet, apparaître à un moment de la vie d'un individu ou d'un groupe humain et se perpétuer pendant longtemps, par transmission éducative, consciente et/ou subconsciente, entre générations. C'est le cas des comportements violents aussi, qui peuvent être valorisés à des moments particuliers de l'histoire et sous certaines conditions. Les valeurs ainsi adoptées deviennent alors cruciales. Il faudra plusieurs générations pour qu'elles s'estompent dans le mouvement culturel changeant. On peut s'exercer à une telle posture en se référant à Frantz Fanon, à la manière de Sadek Hadjeres dans son dernier papier au Quotidien d'Oran, sur ce grand psychiatre et militant. Ce regard rétrospectif peut paraître lointain, il faudra alors insister sur l'autre partie historique explicative, la plus importante je crois, celle de notre histoire récente, c'est-à-dire depuis notre indépendance, et particulièrement depuis les premières années 80, avec les événements précurseurs de violence à l'université pour des motifs idéologico-politiques, suivis des émeutes de la rue du 05 octobre 1988 et, enfin, la violence armée des années 90 qui a fait des dizaines de milliers de victimes. Conjugués à la croissance exponentielle des effectifs, à un rythme incontrôlable par le collectif enseignant, ces événements ont développé un climat de violence en rupture avec la courte période euphorique de communion, d'abnégation au travail, souvent bénévole, et de grande rigueur morale, qui a suivi l'accès du pays à son indépendance. Après les certitudes, c'est le doute qui s'impose.
Au Stakhanovisme et au culte généreux de l'exemplarité des premières années socialistes, se sont substituées graduellement de nouvelles valeurs faites d'un clair-obscur de loi du marché, d'avidité au gain voire de concupiscence. La décennie sanglante a aggravé la tendance par l'affaiblissement de l'Etat, de son autorité, sa capacité à faire respecter la loi et les institutions en général. Les efforts de l'Etat concentrés sur le retour à la paix, sécuriser les institutions, comme l'université, devient prioritaire, ce qui est normal, par rapport à la mission même de l'institution. La question de l'éthique et de la déontologie à l'université n'aurait pas pu être soulevée s'il n'y avait pas eu le retour au calme et la sécurité qui nous permet aujourd'hui d'en débattre. L'institution d'un Conseil de l'éthique et de la déontologie et la multiplication des Conseils de discipline, pour étudiants, enseignants et employés, sont les signes annonciateurs d'un retour à plus de sérénité. La question qui inquiète alors est: est-ce que le phénomène est en train d'amplifier ou au contraire ? L'espoir d'un redressement est permis, mais un espoir réaliste c'est-à-dire basé sur une connaissance réelle du phénomène dans sa complexité. Pour cela, sa prise en charge objective au moyen des approches multidisciplinaires où sociologues, juristes, psychologues,... sont en mesure d'apporter une contribution d'importance en la matière. A condition, bien entendu, que leurs travaux soient menés avec l'objectivité exigée par la démarche scientifique.
* Enseignant-chercheur, Fac des Sciences sociales, Oran
Elle ne peut, en aucun cas, expliquer ce qui relève de la psychologie et du comportement. Il n'y a pas de lien causal entre la performance d'un professeur dans sa recherche scientifique et son éthique de pédagogue.


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