Les candidats du baccalauréat ont dû se torturer les méninges, durant cette deuxième journée des épreuves, pour aborder le sujet tant redouté des mathématiques. Ceux de la filière scientifique du nouveau système ont été les plus éprouvés par le sujet des maths. «Le sujet était très difficile », lance, l'air épuisé, cette jeune candidate à la sortie du centre d'examen. «C'était pénible», ajoute une autre. Des avis partagés par de nombreux candidats des autres filières. Les postulants libres, dans la filière des sciences humaines de l'ancien système, appréhendent eux aussi les deux sujets proposés au choix par les examinateurs et en particulier le premier sujet. Ceux qui avaient fait le mauvais choix ont eu des sueurs froides durant la matinée d'hier. «Le premier sujet était difficile et compliqué», commente ce candidat libre. Un autre enchaîne : «Outre sa difficulté, ce premier sujet était long. Il nécessitait beaucoup de temps pour l'aborder». Pour les candidats en sciences de gestion, les sujets étaient relativement «abordables», à part l'apparition d'une confusion dans l'exercice n°4 du deuxième sujet proposé au choix. Les examinateurs avaient rattrapé cette «erreur» en procédant à une correction au cours de l'épreuve. A Oran, la cellule de suivi du baccalauréat a signalé un seul cas de triche confirmé. Il s'agit d'une candidate libre qui avait eu recours au téléphone portable. La jeune candidate a été repérée l'après-midi de dimanche par les surveillants qui avaient trouvé suspect son comportement. Elle s'était en effet présentée voilée pour l'épreuve de l'après-midi, alors que durant la matinée elle ne portait pas son voile.