Les habitants du lotissement Sarkina «1» lacent un cri de détresse aux autorités locales pour prendre en charge les difficultés et les problèmes qui empoisonnent leur vie quotidienne. Certes, à l'issue d'une visite sur le terrain, effectuée par le chef de l'exécutif local, l'aménagement de la cité a connu des améliorations sensibles, à l'enseigne de l'éclairage public, du gaz naturel, dont la mise en service est attendue pour les tout prochains jours, mais les problèmes persistent sur d'autres plans non moins importants. «Les réseaux d'assainissement déversent les eaux usées à ciel ouvert, l'absence de réseaux d'alimentation en eau potable malgré la réalisation de deux châteaux d'eau, l'absence de routes... et autres commodités impératives dans la vie de la cité», sont autant de préoccupations soulevées par l'association de quartier. Reçu à notre rédaction, le président de cette association qualifiera la situation qui prévaut au sein du lotissement de «lamentable». Le lotissement Sarkina «1» est à l'abandon, dira-t-il. «Nous avons frappé à toutes les portes pour trouver de l'aide et apporter un léger mieux aux habitants de ce lotissement, mais l'écho demeure incertain», lancera notre interlocuteur d'un air de dépit. Contacté au sujet de cette situation, le chef du secteur urbain d'El-Gammas reconnaîtra que ce lotissement vit d'énormes difficultés. «Sarkina a bénéficié en 1995 d'une viabilisation, dont les travaux furent engagés par l'APC, mais ils seront stoppés pour des raisons indéfinies. Par la suite, le transfert des lotissements sous la compétence de l'agence foncière a laissé les choses en position standard jusqu'au jour d'aujourd'hui», nous indique-t-on. Ajoutant dans ce sillage que «l'amélioration urbaine lancée par la direction de l'urbanisme (DUC) pourrait toucher ce lotissement en 2010». Cependant, les habitants sont arrivés «au seuil de la patience, ne supportant plus la soif, la chaussée déformée et l'inexistence de routes», soutiennent-ils.