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Quelle religion pour l'Algérie nationale ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 28 - 07 - 2009

Question profonde sous une forme rébarbative : peut-on réformer l'Islam en Algérie ?Presque pas, répond tout le monde. La pratique de la religion est une pratique privatisée en Algérie. L'Islam est pris en otage, soit par un usage d'Etat, soit par l'usage de son contraire, le maquis ou la rokia anti-cancer.
Une des batailles «confessionnelles» les plus sourdes aujourd'hui dans le Maghreb central n'est pas, n'est plus entre régime et islamistes mais entre islamismes et réforme de l'Islam comme pratique sociale ou de foi. Conséquence de la lourde décennie 90, le tableau algérien se divise en trois : un « clergé » intellectuel dit laïc, au moins par défaut, qui préfère ne plus toucher à la religion et en abandonner l'enjeu aux néo-islamistes les plus sous-développés intellectuellement ; un islamisme horizontal, social, à mi-chemin entre le signe du repli névrotique et l'échec de la modernité ; et un régime qui se nourrit de l'instabilité de son alliance avec les courants conservateurs, de plus en plus exigeants, mais capables d'immobiliser la société et d'en freiner la dynamique de rupture. Entre ces trois grandes familles, une pratique religieuse «soft», tolérante, réformée, est quasiment impossible et ne bénéficie pas d'assez de visibilité sociale. Un Islam réformé n'est pas encore une offre idéologique intéressante pour ces trois familles idéologiques, plus intéressées par les tensions et les exclusions que par la vocation et la quête de l'universalité. Entre les trois, chaque Algérien a le choix entre le projet de la grande mosquée nationale, l'engagement assis et le militantisme rétrospectif des élites de gauche, et les islamismes en variétés, entre les fatwas par satellite et la réponse automatisée du «La yadjouz».
Aucune leçon n'a été tirée de l'immense drame de la décennie 90 ou de l'enjeu confessionnel de la globalisation imposant à l'Islam soit l'universalité tolérante, soit le particularisme le plus ridicule et le plus mortel. Les enfants de l'Emir Abdelkader ou de Bennabi ont des barbes et des kamis, pas des chevaux ni des livres. Ils en veulent plus à la femme et à l'Occident qu'à eux-mêmes. Leur régime politique les pousse dans le sens du repli et de l'intolérance, pas dans celui de la raison et de l'interrogation.


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