La situation financière du WABT n'est guère reluisante et le nouveau président, Saïdi Hadj Hacène, éprouve d'énormes difficultés pour trouver des sources de financement pour assurer la bonne marche du club à quelques jours seulement du début de championnat, dont le coup d'envoi est fixé au 5 septembre. Cette situation risque d'engendrer des conséquences désastreuses chez le club phare de l'Ouarsenis qui, faut-il le rappeler, s'est assigné comme objectif l'une des trois premières places, synonyme d'accession en D2. Il faut rappeler que les comptes bancaires viennent d'être bloqués par quatre anciens créanciers. A vrai dire, depuis l'entame de la préparation d'intersaison, le néo-président fait face à de nombreux problèmes financiers. Aucune subvention n'a été jusque-là accordée par les pouvoirs publics, alors que l'autre club qui évolue en division inférieure, l'Ittihad de Tissemsilt en l'occurrence, a déjà bénéficié de 360 millions de centimes émanant de l'APC, d'un stage bloqué de 10 jours à Bordj Bounaama et d'un bus communal qui a été mis à sa disposition. Cette manière d'agir n'a pas été du goût des supporters qui n'ont pas hésité à manifester leur mécontentement et dénoncer cette façon de procéder, inéquitable à leurs yeux. Si le Widad est toujours en activité, c'est grâce à l'apport personnel du président Saïdi et de Belguebli Abenour, son adjoint, mais ceci ne peut s'éterniser. Pourtant, à Tissemsilt, il y a des industriels qui pourraient subvenir aisément aux besoins de l'équipe. On se demande d'ailleurs pourquoi ils n'ont pas contribué. Personne ne pourra répondre à cette question. A priori, il est urgent pour tout un chacun qui porte le club dans son coeur d'agir, car cette équipe est le patrimoine de toute une wilaya. Il est à signaler que désormais, c'est l'ex-entraîneur de la JSMT, Kamel Aït Saïd, qui sera à la barre technique du WABT. L'intéressé a entamé sa nouvelle mission en début de semaine, et ce en remplacement de l'ex-entraîneur Seraouiya Abdelhak, qui a préféré se retirer pour des raisons personnelles, nous a-t-on dit.