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Menace sur le Maghreb : L'Algérie est-elle parée contre les criquets ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 18 - 10 - 2009

La Mauritanie et le Niger, deux pays voisins, sont fortement in- festés par le criquet pèlerin. L'Algérie suit de très près la situation pour éviter tout risque d'infestation par ces insectes capables de ravager des surfaces inestimables de pâturages et de cultures. Les essaims de criquets peuvent atteindre un milliard d'individus et se déployer sur plusieurs dizaines de kilomètres carrés. Les phénomènes d'agrégation se produisent à grande échelle lorsque surviennent des pluies importantes qui offrent des ressources alimentaires supplémentaires. Les criquets sont redoutables pour la végétation et les cultures. Les pays qui font les frais de ces invasions d'insectes n'ont que les insecticides comme seul moyen de lutte pour batailler contre ce fléau. La situation en Mauritanie fait craindre le pire aux pays maghrébins. L'invasion de criquets pèlerins, qui sévit en Mauritanie depuis cet été et qui s'est propagée au Maroc, pourrait s'étendre au reste de la région en cas de fortes pluies, a estimé vendredi l'ONU. S'il y aura des pluies importantes dans les deux mois qui viennent, la situation risque de se détériorer». «Des ailés épars pourraient apparaître dans le centre et le sud de l'Algérie où de bonnes pluies sont tombées ces derniers jours», estime pour sa part un scientifique de l'Institut de protection des végétaux (IPV).
A rappeler que fin juin dernier, des nuées de criquets pèlerins ont été localisées au sud-ouest d'El-Meneaa, près de Ghardaïa. Des spécialistes de la lutte antiacridienne ont également indiqué que ces criquets migrateurs ont infesté près de 250 hectares avec une densité de l'ordre de 150 à 200 individus par touffe de plante spontanée. Cette invasion est jugée d'envergure « mineure », puisqu'elle est au stade larvaire. « Ces insectes ravageurs ne pourraient atteindre l'Algérie qu'à la fin de l'hiver prochain », nuance un spécialiste. Le ministère de l'Agriculture affirme que des contacts sont permanents avec les services de lutte mauritaniens pour suivre l'évolution de la situation. Depuis l'automne 2003, les criquets pèlerins rencontrent au Sahel et en Afrique du Nord, des conditions idéales pour leur reproduction. La situation est d'autant plus inquiétante que les conditions météorologiques sont favorables au développement de ces acridiens, soit du vent et une hausse des températures. Avec l'arrivée de la saison sèche, les criquets migrent vers le Maghreb. « C'est la pire des situations que l'on ait connue depuis quinze ans, affirme Annie Monard, acridologue à la FAO, si les conditions s'y prêtent, les insectes se reproduiront dans des proportions bien plus grandes que l'année dernière ». Extrêmement prolifique, l'insecte est en effet capable de multiplier ses effectifs par dix à chaque nouvelle génération ! Si cette résurgence n'est pas maîtrisée et que des pluies inhabituellement importantes et bien réparties tombent au cours des deux prochains mois, la situation se détériorerait et il y aurait un risque extrêmement important qu'elle évolue en premiers stades d'une recrudescence dans la région du Maghreb. Selon les estimations de la FAO, trois à quatre millions d'hectares ont d'ores et déjà été infestés, la Mauritanie étant le pays le plus touché avec près de 1,6 million d'hectares dévastés.
En 2003, à la fin de la période estivale (qui correspond à la période des pluies), les essaims sont passés dans le Maghreb où ils ont rencontré, une fois de plus, des conditions très favorables à leur reproduction. Des traitements avaient été effectués sur des superficies considérables (6 millions d'hectares). La lutte antiacridienne est délicate. La meilleure arme pour combattre les criquets est la lutte préventive. Elle consiste à évaluer régulièrement les populations de criquets existantes et, en cas de densité élevée, à traiter les zones concernées. Des efforts doivent être entrepris pour surveiller et contrôler ce fléau. L'Algérie a un dispositif qui est opérationnel dans les zones de survie à l'extrême Sud, notamment à Tamanrasset et Adrar. Des moyens de lutte ont été mis en place dans d'autres wilayas du Sud : des bases logistiques qui peuvent faire face à toute invasion.


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