Mansouri reçue à Harare par le ministre des Affaires étrangères du Zimbabwe    Merad s'entretient avec son homologue italien sur la coopération bilatérale    Les nouvelles lois relatives aux partis politiques et aux associations, en Algérie permettront-elles leur dynamisation pour une participation et mobilisation citoyenne ?    L'OLED LG 2025 obtient des certifications écologiques pour sa durabilité et son design avancé    Les citoyens sont de plus en plus moins assurés    Béchar : Plaidoyer pour des solutions innovantes en gestion hydrique et adaptation aux changements environnementaux    Des acteurs de la société civile et de la famille révolutionnaire à Khenchela rejettent tout acharnement et parti pris contre l'Algérie    Un climat de terreur    L'élimination du MCA entraîne celle du président du CA    Une nuit inoubliable à la ville des «ponts suspendus»    La bataille de Ouled Aïssa, une épopée héroïque durant la glorieuse Guerre de libération nationale    Apanage des seules élites algériennes francophiles    Tiaret: une caravane médicale au profit des habitants de la commune de Sidi Hosni    Attaf participe à Antalya à la cérémonie d'ouverture de la 4e édition du Forum diplomatique d'Antalya    Professionnalisation du football: "la FAF a un rôle de leader et de catalyseur"    Sadaoui préside une réunion pour la bonne préparation des examens scolaires nationaux    Ligue des champions: la commission de discipline de la CAF saisit le club algérois    Ligue 1 Mobilis: le match CSC-MCO reporté à une date ultérieure    Tissemsilt: décès du moudjahid Bourdjem Tayeb    Saihi prône un système de gestion des services médicaux des nouveaux hôpitaux structuré en réseau pluridisciplinaire    Automobile : Fiat Algérie prend des mesures pour lutter contre la spéculation    Inhumation du Lieutenant-colonel Djoulem Lakhdar à Tissemsilt    Le chanteur malien Amadou Bagayoko n'est plus    Plaque commémorative au Consulat général d'Algérie à Tunis: un hommage aux moudjahidine et aux chouhada de la Révolution    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    150e Assemblée de l'UIP à Tachkent: la députée Farida Ilimi élue membre de la Commission de la santé    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Mme Mansouri rencontre la vice-ministre des Relations internationales    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    La wilaya veut récupérer les locaux non utilisés    Le Parlement persiste et signe    Les grandes ambitions de Sonelgaz    Fini le stress hydrique    La force et la détermination de l'armée    Un rempart nommé ANP    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    Des partis politiques continuent de dénoncer la position du gouvernement de transition au Mali contre l'Algérie    Le 8 avril 1871, Cheikh Belhaddad proclamait l'insurrection contre le colonialisme français    Quand certains intellectuels algériens versent dans le zemmourisme à l'insu de leur plein gré    Le classement des meilleurs buteurs des qualifications en Zone Afrique    Création «prochaine» de délégations de wilayas de la société civile    Renforcer la communication entre l'ONSC et la société civile pour promouvoir l'action participative    Les chauffeurs des autobus de voyageurs reviennent à la charge !    La menace de la cocaïne gagne du terrain !    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Créances détenues auprès de l'administration: Des entrepreneurs réclament leur argent
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 31 - 10 - 2009

L'Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA) réclame l'assainissement de l'ardoise des créances détenues par les entreprises du bâtiment auprès de l'Etat et de l'administration. Les créances en question s'élevaient, en 2007, à plus de 40 milliards de dinars, soutient cette organisation dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Cette situation a provoqué des trous énormes dans la trésorerie des entreprises, estime l'AGEA qui précise qu'à la longue, plusieurs d'entres elles vont purement et simplement disparaître et avec elles des milliers d'emplois, faute de recouvrement des créances.
«C'est à cause de l'accumulation de ces créances détenues sur les administrations et les collectivités locales que ces entreprises doivent, en partie, la fragilité de leur trésorerie et qui contraint bon nombre d'entre elles, à recourir à de ruineux découverts bancaires pour faire face aux frais d'exploitation, notamment le paiement des salaires, des impôts et des taxes ainsi que l'achat de matières premières », lit-on dans le communiqué. Ce dernier note que pour certaines entreprises, la situation est tellement grave qu'elles ne peuvent même plus acheter des matières premières pour s'engager dans les innombrables chantiers lancés dans le cadre du programme présidentiel. «L'administration continue à être gérée comme du temps de l'économie dirigée et où les financements des programmes étaient moins importants», poursuit le communiqué qui souligne, par ailleurs, que les maîtres d'ouvrage publics n'auraient mis à la disposition des entreprises privées concernées qu'environ 30 % du montant des prestations et le reste bloqué au niveau du Trésor et des receveurs communaux notamment. L'incompétence, l'archaïsme des procédures utilisées et le faible recours à l'outil informatique sont quelques raisons invoquées par l'AGEA, et qui ont provoqué une telle situation de blocage. Ce n'est pas tout, l'instauration du crédit documentaire (CREDOC) dans les opérations de commerce extérieur tel que prévu dans la loi de fiances complémentaire 2009 n'arrangerait pas également les affaires des entrepreneurs et des entreprises, fait-on savoir dans le communiqué. «C'est une volonté à peine voilée pour interdire aux entreprises privées du BTPH d'importer des matières premières sachant qu'elles ne disposent pas et ne peuvent pas bloquer des sommes importantes pour l'importation de ces matériaux», estiment les rédacteurs du communiqué qui appellent les responsables concernés à trouver des solutions aux problèmes des créances et éviter ainsi les retards ou carrément l'arrêt des chantiers à travers toute l'Algérie.
Contacté hier, le président de l'AGEA, Mouloud Kheloufi, a affirmé que chaque année, entre 150 et 250 entreprises déposent leur bilan et mettent la clé sous le paillasson faute de ressources financières qui résulte du non recouvrement des créances.
Le montant des créances détenues par ces entreprises au niveau de l'administration s'élèverait actuellement, d'après lui, entre 32 et 35 milliards de Dinars. «Si on s'amuse à refuser de payer ces entreprises, alors, il faut dès aujourd'hui penser importer des sociétés étrangères», s'est élevé le responsable de l'AGEA qui assure que si la situation perdure, il y aura forcement «un déficit d'entreprises du BTPH lors du prochain programme quinquennal». Mouloud Kheloufi affirme que rien qu'à son niveau il dispose de plus d'un millier de dossiers d'entreprises à travers tout le territoire national, qui souffrent de ce problème de créances non recouvrées auprès des administrations.
Le président de l'AGEA fera appel à toutes les entreprises du secteur du BTPH à se regrouper au sein de son organisation pour faire face à cette «crise» qui dure pour certains, conclut-il, depuis trois années.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.