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Entre 1er et 14 novembre: L'emblème national, l'histoire et le foot
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 02 - 11 - 2009

Le parcours de l'équipe nationale dans les éliminatoires de la coupe du Monde a généré une belle illusion chez certains : la réconciliation définitive des jeunes Algériens avec leur emblème national. Malheureusement, l'absence du moindre intérêt pour une date hautement significative de l'histoire contemporaine de notre pays, en l'occurrence le 1er Novembre, repose autrement la relation entre jeunes et symboles de la souveraineté nationale.
A une bande d'adolescents engagés dans un commentaire passionné des résultats de la dernière journée de la Ligua, nous avons posé la question sur le 1er Novembre. L'un d'eux, un peu intrigué, a osé nous demander de lui élucider le sens de notre question. Il s'est retenu de nous rire au nez quand il a saisi son sens. Pour lui, ainsi que pour ses camarades, à peine si notre propos évoque une leçon d'histoire qu'il avait apprise sous le joug de la contrainte dans une salle de classe. Presque avec fierté, il annonça qu'il n'a pas regardé le programme spécial concocté par les chaînes de télévisions nationales pour célébrer l'événement. Un adulte, se joignant à la discussion devenue plus animée, reprochera à la TV algérienne d'avoir programmé la chanteuse Warda, pourtant affublé du titre de la diva de la chanson arabe. Par contre, il affirme avoir apprécié le programme présenté par la chaîne III de la radio nationale où le fils de Ben Boulaid a été invité à se prononcer sur la signification du 1er Novembre pour lui et sa génération.
La veille du 1er Novembre, les jeunes n'ont pas senti la nécessité de sortir l'emblème national pour le brandir en signe de commémoration d'une date lourdement significative. Certains qui ont daigné nous entretenir sur le sujet reconnaissent disposer d'un drapeau chez eux, acquis après les visites de Chirac et Juan Calos à Oran ou acheté après les succès de l'équipe nationale devant ses adversaires ces dernières semaines. Ils attendent le jour de la confrontation avec l'Egypte pour le sortir des placards et lui redonner vie. Du coup, nous réalisons que le prochain 14 Novembre constitue une date marquante pour la plupart de ceux que nous avons interrogés, adultes comme adolescents. Pour cause, ils ont préparé tout un attirail proposé depuis quelques semaines par des commerces qui se sont spécialisés du jour au lendemain dans les articles se rapportant à l'équipe nationale : posters, drapeaux, brassards, serre têtes et maillots des joueurs du onze national. La nuit du 14 Novembre promet d'être longue et agitée, quel que soit le résultat de la rencontre du Caire.
En attendant, ce sont uniquement quelques artères et les édifices officiels qui ont été rehaussés par l'accrochage des couleurs nationales. Toute la partie Oran-est, abritant des dizaines et des dizaines de milliers de citoyens, n'a pas bénéficié de ce soin. Certes, le manque criard des équipements collectifs et des édifices officiels dans ce prolongement de la ville explique en partie le déficit de visibilité du drapeau national à l'occasion du 1er Novembre notamment. En dehors des ronds-points, l'espace de déploiement de l'emblème national s'est circonscrit aux alentours immédiats de certaines institutions. L'exemple du centre-ville de la commune de Bir El-Djir est édifiant dans ce sens. Parce que le siège de l'APC, de la daïra et du siège de la Sûreté de daïra se retrouvent presque dans le même périmètre, on s'est contenté d'accrocher les drapeaux à leurs alentours. On n'a pas jugé utile d'agrémenter de la même manière certaines avenues, pourtant très fréquentées. Certains élus évoquent la razzia, devenue tradition, que subissent les couleurs nationales, une fois mises à la portée des jeunes.
Du côté des populations, rares sont ceux qui ont tenu à marquer le 1er Novembre en hissant l'emblème national sur sa demeure. Le cas de ce militant de gauche qui déploie, à chaque premier Novembre, fièrement le somptueux drapeau, ramené d'une représentation diplomatique algérienne d'Espagne, n'a pas encore fait école. Pour lui, « il s'agit de s'approprier cette date à laquelle des membres de sa famille avaient grandement participé ». Tout le monde n'a pas le même rapport avec l'histoire du pays...


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