L'auditorium de la maison du parc de Lalla Setti a abrité jeudi dernier une conférence-débat animée par M. Damerdji Mohammed Amine, spécialiste en pédologie et agrochimie (diplômé de l'université de Moscou), qui a partagé ses «Réflexions sur le changement climatique» avec une assistance avisée invitée par le PNT. Sa communication s'est articulée autour de trois axes, à savoir l'effet de serre et ses retombées, la prochaine conférence de Copenhague (COP 15) et la situation écologique en Algérie et en Afrique. Cet ancien cadre de l'ANRH et de l'INA (Alger) dira en substance dans le sillage de son exposé académique: «Sans céder au catastrophisme, les premières conséquences de l'effet de serre se manifestent déjà en Afrique par une sécheresse persistance et la dégradation de la biosphère, la désertification et la pollution atmosphérique notamment par le gaz carbonique autour du globe qui peuvent engendrer des réactions dont la complexité reste imprévisible. Un réchauffement prévisible de deux degrés pourrait réduire considérablement les productions de la biomasse et notamment celle de la production agricole de 25%». Pour rappel, le thème du réchauffement avait déjà fait l'objet de deux communications données par M. Abdelaziz Gaouar (pédologue) à la MCT et M. Mahi Tabet Aouel (météorologue) à l'ASPEWIT dont le siège servit par ailleurs de cadre à la projection-débat du documentaire thématique «Une vérité qui dérange» d'Al Gore (ex-vice-président des USA).