De nombreux fellahs n'ont pas manqué de cacher leur vives inquiétudes et celle du monde agricole en général vis-à-vis du manque de pluviométrie dans la région de Sidi Bel-Abbès qui, qu'on le veuille ou pas, se caractérise par l'agriculture. Et, si l'année dernière, pour les besoins de comparaison, l'optimisme régnait dans les différentes sphères concernées directement ou indirectement par les conditions climatiques qui étaient porteuses d'un grand espoir et rassuraient les uns et les autres, ce n'est pas le cas en cette mi-décembre où, mis à part quelques orages ponctuels signalés depuis l'entrée de l'automne à ce jour dans la totalité des terres alluviales dites «TELL», c'est-à-dire lourdes, mais cultivables, fertiles, donc riches pour peu que les heureuses pluies bienfaitrices arrivent. C'est que ne cessent de prier les concernés et avec eux toute la population qui ne manque pas à chaque instant de s'en remettre à Dieu, Le Tout-Puissant. Ces jours, le ciel est généralement très limpide, ce qui favorise la gelée nuisible à l'agriculture tout en entraînant d'autres effets secondaires sur la santé de la population... Le soir, les bulletins météorologiques de la télévision nationale sont suivis de très près, en espèrant de meilleurs lendemains. Et les questions posées par le monde citadin renseigne sur les préoccupations des habitants qui ne sont pas indifférents à ces lancinantes inquiétudes au demeurant fortement légitimes. Par ailleurs, l'on fait part de faibles amplitudes diurnes qui provoquent un net refroidissement du sol dans la nuit et ceci est palpale en fin de soirée. Dans les champs, ces effets sus-cités sont caractérisés par un phénomène de condensation des gouttelettes, c'est ce qu'on appelle «la rosée» dont l'effet est bénéfique sur les plantes et ceci est loin d'être négligeable dans un tel milieu qui fut jadis considéré comme l'un des principaux greniers du pays, à l'instar d'autres régions connues par leurs céréales, leur viticulture. En cette plaine de la Mekerra doit-on le rappeler, lorsque tous les facteurs sont réunis, toutes les cultures dites méditerranéennes étaient possibles car, la terre est fertile, mais il y a d'autres aléas humains, matériels et surtout naturelles surtout l'aspect précipitations où l'on fait part d'années humides, et d'années sèches ce qui est naturellement redouté par le commun des citoyens (es). Toutefois, ces années sèches répondent, elles, à un cycle régulier ou irrégulier ? Quoi qu'il en soit, des efforts sont généralement entrepris pour atténuer les effets dévastateurs de la sécheresse, tel n'est pas encore le cas ... La richesse des sols en est une condition nécessaire mais non suffisante, rétorquent les spécialistes qui présentent généralement des statistiques et les moyennes annuelles conservées en termes d'archives pour tenter de corroborer toutes les conditions climatiques qui sont sur les langues. Il n'y a pas que cela, le récent sommet tenu à Copenhague et devant aboutir à un traité international contraignant pouvant faire une nette différence en matière de réchauffement planétaire figurait dans les discussions, car Sidi Bel-Abbès comme l'Algérie ou le continent africain en sont concernés par tous les effets, dit-on, indésirables du réchauffement planétaire. Et soulager la planète Terre, c'est inévitablement passer par la réduction des émissions mondiales de carbone générées par les grandes nations industrialisées ou toute autre solution technologique au changement climatique. A vrai dire, il n'y a pas que cela, l'énergie-non carbone n'est pas pour demain, c'est du long terme indiquent les experts qui se sont déjà penchés pour identifier les pires options du réchauffement climatique comme ils s'y attellent à ce jour à rechercher les meilleures options, c'est le vif souhait de tous.