La ville de Rouiba a connu hier une certaine effervescence inhabituelle à la faveur d'un important regroupement des syndicalistes de la zone industrielle de Rouiba devant le siège de l'union local MGTA de la même ville. Ils étaient près de 600 responsables de sections syndicales des différentes entreprises publiques et privées implantées au nivau de la zone industrielle à protester contre les résultats de la récente tripartite et, notamment, les points relatifs à la suppression de la retraite sans condition d'âge, et l'amalgame concernant l'application des augmentations des salaires après la revue à la hausse du SNMG. Vedette du jour, le secrétaire général de l'union locale de l'UGTA de Rouiba, celui-ci s'est ouvertement prononcé contre les décisions prises par la dernière tripartite bien que ces dernières ont eu la faveur des patrons de la centrale syndicale UGTA. «Il ne sert à rien de se cacher derrière les travailleurs lequels supportent à eux-seuls les subites augmentations de certains produits alimentaires de large consommation», a-t-il martelé. Selon Mesaoudi «tant que l'affaire de l'article 87 bis n'est pas reglée, il n'y aura aucun changement pour le pouvoir d'achat des travailleurs». D'autre part, au sujet de la suppression de la retraite sans conditions d'âge, le 1er responsable de l'union locale de Rouiba dira «pourquoi cette question n'a pas été clairement expliquée». Supporté durant la matinée par une foule qui lui a été toute acquise, Mr Meddaoudi a critiqué «les faveurs accordées aux cadres dirigeants alors que les travailleurs ne perçoivent que des miettes», il s'en est pris «aux «députés qui ne font que lever le doigt une fois par mois et bénéficient en fin de compte d'une retraite dorée».