Le verdict est tombé, hier,dans l'affaire du meurtre de la jeune policière A.R.L., il y a de cela 9 mois, dans une voiture de police, sur une route déserte à la périphérie de la cité Boussouf à la sortie Ouest de la ville. Selon l'arrêt de renvoi, la victime qui se trouvait, durant l'après-midi de la journée du 12 mai 2009, en compagnie de son collègue B.R. dans le véhicule de service, a été touchée à la tête et à la poitrine par trois balles tirées de l'arme de ce dernier, selon le rapport balistique des enquêteurs. B.R. avait ensuite retourné son arme contre lui, la pointant sur sa tête, mais il ne fut que blessé. Alertés par des automobilistes de passage sur les lieux, les services de police découvriront en fin de compte les deux policiers gisant dans une mare de sang. Evacuée vers le centre hospitalo-universitaire de Ibn Badis, la jeune femme rendra l'âme deux heures plus tard au niveau du bloc opératoire où elle avait été admise en urgence. Son collègue restera quant à lui en soins intensifs au niveau du CHU, pendant 31 jours. Lors de l'audience d'hier, dans son réquisitoire, le procureur a requis la perpétuité à l'encontre de l'accusé. La défense insistera, dans sa plaidoirie, sur le fait qu'il n'y avait pas de préméditation, et de rappeler entre autres que l'accusé jouit d'un comportement exemplaire dans son travail et vis-à-vis de son entourage. Elle demandera de faire bénéficier son mandant de circonstances atténuantes. Après délibération, le tribunal criminel condamnera B.R. à 20 ans de prison.