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El maârouf, maârouf
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 10 - 04 - 2010

Curieux comme il l'a toujours été, il s'en est allé poser une question qui le triturait depuis longtemps, à son sage voisin qui a toujours refusé qu'on l'affuble du mot «hadj».
«Comment ce fait-il, lui dit-il, que vous refusez qu'on vous appelle ainsi?» Quand j'étais aux Lieux Saints, je trouvais que c'était normal. Ya hag ou ya hadj, c'est comme ça que tout le monde interpelle tout le monde. Cela voulait dire pèlerin et pèlerins, on l'était tous. Mais dès que j'ai posé mes pieds fel bled, j'ai considéré que ce je j'avais fait était un fardh que moulana nous dictait. Et ça s'arrête là. J'ai refusé que l'homme me change mon statut et mon prénom. Je m'appelle Mohamed, je ne vois pas comment le qualificatif de hadj peut remplacer ce prénom. Je ne suis pas plus musulman que celui qui n'a pas les moyens de pratiquer ce fardh. D'autant que nombreux sont ceux qui se cachent derrière ce «grade», comme derrière un masque, pour toutes les entourloupettes possibles et imaginables. Heureusement que ce n'est pas la majorité. Il se trouve parmi eux ceux qui se comportent en conséquence. Qui demeurent exemplaires.
Quant à ceux qui répètent hadja après Omra après hadja, c'est que kayna haja. Soit ce sont des commerçants qui font le va-et- vient pour des raisons que je ne veux pas dire, car j'ai peur de me tromper, ou alors ils pensent, qu'en répétant les pèlerinages, ils vont effacer leurs mauvaises conduites, vis-à-vis de leur proches et voisins. Il serait plus sage d'offrir ce qu'ils dépensent aux nécessiteux, à ceux qui sont dans le besoin. Là, en plus de leur pèlerinage, ils récolteront hassana sur hassana. Car comment dépenser des millions pour un deuxième ou un troisième hadj, une deuxième, une troisième et une quatrième Omra, quand le voisin, ou quelque fois son propre enfant est dans le besoin? C'est mon opinion et… Allahou aâlam.
Elli maarouf maarouf ya oueldi, il n'a pas besoin de garder son badge ou de le renouveler.


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