Les craintes du directeur de la pêche et des ressources halieutiques (DPRH) de la wilaya d'Aïn Témouchent, maintes fois formulées dans différentes réunions officielles et à la presse écrite, au sujet de la pièce détachée, introuvable sur le marché national, seront-elles dissipées ? A vrai dire, toute la problématique que connaît pas moins de 30% du parc de la flottille de la wilaya d'Aïn Témouchent a un rapport direct avec cette interrogation. Le taux d'immobilisation s'avère important au niveau des ports de Béni Saf et Bouzedjar et les causes principales sont la non disponibilité de la pièce de rechange. La dissipation des craintes est possible dans la mesure où la profession s'intéresse au partenariat avec des fournisseurs étrangers en mesure de la fournir en Algérie. C'est ce qu'on a pu décrypter des propos du DPRH d'Aïn Témouchent qui s'exprimait sur les ondes de la radio locale, ce dimanche à 12h30. Cependant l'autorité de la pêche n'a pas précisé le type de partenariat et ce que stipule le ou les contrats s'il en existe déjà. Toutefois, il a laissé entendre que la chambre de la pêche est éligible pour faire ce type de contrats. Interrogé, un vieux marin n'était pas informé de cette opération et qu'il allait s'informer auprès du président de la chambre de la pêche. Contacté par nos soins, le DPRH dira que le projet en question est en phase de propositions et s'il devrait y avoir un, le partenariat s'opère entre chambres et qu'il préfère son pilotage par la chambre nationale de la pêche (CNP). Par ailleurs, l'on a tenté de contacter le président de la chambre, dimanche après-midi, mais il était injoignable. Le mieux indiqué est le développement de la petite et moyenne industrie dans le secteur de la pêche. Car le secteur depuis l'avènement de l'année 2000 a misé sur le renforcement de la flottille (en majorité provenant de l'importation) sans pour autant accorder la même importance à monter des unités de fabrication de la pièce de rechange.