De la relaxe pour insuffisance de preuves ou au bénéfice du doute, jusqu'à vingt années de réclusion criminelle pour la plus lourde peine prononcée dans une affaire d'homicide volontaire, tel est le bilan de la quatrième session du tribunal criminel qui a pris fin dimanche 06 juin. En effet, lors d'un point de presse animé au siège du parquet par le procureur général, M. Bouanik Ali, ce dernier a indiqué que le tribunal criminel relevant de la cour de justice de la wilaya de Tiaret a traité soixante affaires lors de la quatrième session criminelle, des affaires liées pour la plupart à des cas d'homicides volontaires, coups et blessures ayant conduit à la mort, trafic de billets de banque, faux et usage de faux et attentat à la pudeur sur mineurs. Questionné sur la date prévue pour le procès en appel des condamnés dans l'affaire dite de l'APC de Tiaret, le procureur général près la cour de justice de la wilaya a indiqué qu'un «délai maximum de soixante jours calendaires ne pourrait être dépassé pour la tenue du procès en appel conformément à la loi», a-t-il expliqué. Le rôle «actif et constructif» joué par les différents correspondants des différents médias nationaux a également été souligné par le représentant local de la chancellerie qui a tenu à saluer les journalistes pour «leur travail consciencieux et professionnel au service des justiciables, d'une manière particulière, et les citoyens d'une manière générale».