Symboliquement c'est la plage d'El Hennaya, dans la commune de Berrihane, qui a été choisie pour l'ouverture de la saison estivale. Plage incrustée dans un site paradisiaque, loin des habitations El Hennaya n'a pas été élue meilleure plage d'Algérie, il y a de cela quelques années, par hasard. Pour la circonstance un parking a été aménagé et les larges escaliers, menant au sable ont été aussi retapés à neuf. Au demeurant, la présente saison estivale avec 14 plages ouvertes à la baignade ne se présente pas sous de meilleurs auspices que ses devancières, dans la mesure où le minimum de commodités leur fait défaut, à l'image des douches, des toilettes, et même de l'électricité. Chose qui a toujours incommodé au plus haut point les estivants qui affluent chaque année des quatre coins du pays vers ces plages, même si à Cap Rosa l'eau de source qui dévale de la montagne jusqu'à se confondre en contrebas avec la mer, permet aux uns et aux autres de prendre des douches pour se dessaler. Par ailleurs, la ville phare du tourisme dans la wilaya d'El Tarf, en l'occurrence El Kala, n'en n'est pas moins lotie que les années précédentes, malgré les aménagements opérés ici et là. En effet, le sentiment de mécontentement était perceptible auprès de bon nombre de ses habitants qui estiment que beaucoup reste à faire avec l'éclairage pas tout à fait au point, le ramassage des ordures, sans oublier ces routes jonchées de crevasses et de nids de poule. Pour le maire d'El Kala, il n'est pas facile de gérer une ville de 30.000 habitants avec 30.000 tonnes d'ordures et des moyens limités nécessitant l'implication de tout ce monde.