C'est la question qui revient aujourd'hui le plus souvent dans la bouche de beaucoup de parents de lycéens, futurs notamment, résidant dans le périmètre géographique où est érigé ce nouvel établissement scolaire. Ce lycée se trouve en réalité sur un lieu appelé «Gharibo», situé à mi-distance entre 4 importants centres urbains (Ghar El-Baroud, Béni Khaled, Bouhmidi et Nahda). Cependant, prévue en septembre prochain, son ouverture risquerait, selon certains échos, d'être ajournée à une autre date, et ce pour des raisons de travaux en cours. A Béni Saf, il existe à ce jour 2 lycées opérationnels, le lycée Chérif Tlemçani à l'est de la ville, et à l'opposé, le lycée Ibn El-Haïtem. Cependant le découpage géographique impose que le lycée Cherif Tlemçani accueille seulement des élèves des CEM Emir AEK (Sidi Boucif), Inal Sid Ahmed (centre-ville), Abdelmoumen (Bouhmidi) et ceux de Sidi Safi; le lycée Ibn El-Haïtem, ceux de Chenouf (Nahda), Béni Khaled et d'Emir AEK (commune). Cependant encore, et sans même parler de toutes ces classes surchargées avec toutes les conséquences en matière de pédagogie qui peuvent en résulter, il est important de rappeler que pour se rendre à leurs établissements respectifs, beaucoup de lycéens doivent souvent prendre un moyen de transport sinon deux, avant de dire que certains d'entre eux sont souvent en retard ou absents même. Pour un parent d'élève, universitaire de formation, certains échecs ou déperditions scolaires trouvent leur explication dans l'éloignement du lieu de scolarisation et/ou dans les surcharges des classes. Un autre parent, qui habite à 5 mn de ce lycée en finition, n'a pas caché que depuis plusieurs mois, il va régulièrement sur ce chantier pour observer l'avancement des travaux. Il va même ajouter qu'il avait raté un jour un important responsable, venu en inspection sur les lieux, pour ainsi lui en parler. Alors combien seront-ils encore, en première année secondaire, à la rentrée de septembre prochain quand l'on sait que le taux de réussite tourne, cette année, autour de 70% (un peu plus pour celui du passage) et combien peut-on leur réserver de classes pour qu'il n'y est pas surnombre au niveau de chacun des 2 établissements cités ? Cette année par exemple, il y a eu 500 candidats environ aux épreuves du bac (les 2 lycées confondus) issus, semble-t-il, de 6 classes. Enfin, et pour une source proche du maître d'ouvrage, le lycée de Ghar El-Baroud serait, à un peu moins de 3 mois de la prochaine rentrée, achevé à environ 95%. Il manquerait quelques couches de peinture ou encore quelques retouches, sinon que les logements de fonction sont encore en cours de réalisation. Là, et sans ouvrir une véritable parenthèse, on peut citer tous ces enseignants qui, aujourd'hui, font encore plusieurs bornes pour aller rejoindre leur lieu de travail.