Le budget d'équipement de l'APW de Constantine a toujours était favorisé par la commission des finances de l'assemblée, qui dans ses propositions et ce, depuis 2002, début de son mandat, en lui attribuant les dotations financières les plus conséquentes en raison des effets qu'il a sur le développement local. C'est ce qu'a indiqué le président de la commission des finances en question, M. Louazani, lors de la dernière session ordinaire de ladite assemblée de wilaya. Cependant, dit-il, à l'examen des comptes administratifs de l'année écoulée, il ressort clairement une faible consommation des crédits alloués à ce secteur. Ainsi sur des dotations générales concernant les deux budgets (équipement et fonctionnement), de plus de 625 milliards de centimes, les dépenses ne s'élèvent qu'à un peu plus de 366 milliards de centimes, soit un taux de consommation de seulement 42%. Ce taux assez bas dans la consommation concerne essentiellement la faiblesse d'une partie importante des sommes allouées au volet équipement non dépensées. Celui-ci, pour des dotations de près de 300 milliards de centimes, n'a pu consommer qu'un peu plus de 50 milliards de centimes, soit un taux de 17% seulement. Ces dépenses des plus basses en vérité, le sont surtout en comparaison de celles des dotations concernant le volet fonctionnement du budget de l'APW, dont le taux est de 97% contre 83,7% de l'exercice 2008. Ce qui manifestement, selon notre interlocuteur, est le signe d'une meilleure maîtrise dans le domaine. Cette faiblesse dans la consommation des sommes allouées au budget d'équipement, explique M. Louazani, est due, sans doute, à certaines procédures réglementaires qui peuvent demander plus de temps, et également à l'abandon de trois projets refusés par le ministère de l'Intérieur et qui ont rapport aux aménagements du centre culturel islamique, du centre Malek Haddad et de la maison de la culture Al Khalifa. Néanmoins beaucoup de retards ont caractérisé le lancement de certains projets, à l'instar du nouveau siège de l'APW, mais aussi d'autres projets comme les chemins de wilaya, qui ont été retardés et restés en souffrance à cause des travaux bloqués par les gels, les arrêts intempestifs qui les ont aussi ralentis, etc. En tout état de cause, cette situation préjudiciable nécessite un plus grand intérêt de toutes les parties concernées, administration locale, travaux publics, etc., pour accélérer le rythme des réalisations, afin d'éviter le reversement des excédents non utilisés.