L'affaire de dossiers de crédits automobiles falsifiés a été jugée hier par le tribunal correctionnel de Tizi Ouzou. Des peines entre 10 et 12 ans de prison ferme ont été requises par le procureur de la République près le tribunal de Tizi Ouzou à l'encontre de 13 personnes dont un ancien employé de «Al Baraka Bank» en fuite. L'affaire, pour rappel, a éclaté suite à une plainte de la succursale de Tizi Ouzou contre les mis en cause en mai 2009. Les investigations entreprises par la section des recherches du groupement local de la gendarmerie ont abouti à l'interpellation de 13 personnes en avril dernier. Les mis en cause, au nombre de 11, avec la complicité d'un agent de la banque, ont fourni des dossiers contenant des pièces administratives, notamment des certificats de travail, relevés de paie, de comptes courants postaux, des certificats de résidence et autres falsifiés pour obtenir des crédits d'achats de véhicules de tourisme. Les gendarmes ont réussi à débusquer 11 auteurs de dossiers falsifiés. Si, lors de leur interrogatoire par les enquêteurs, les bénéficiaires, originaires de Chlef, d'Alger, d'Oran et de Tizi Ouzou, qui se sont fait passer pour des enseignants dans des collèges ou à l'université de Tizi Ouzou, ont reconnu avoir versé des commissions en contrepartie de l'accord pour le crédit auto, hier devant le tribunal, ils ont nié les charges retenues contre eux. Le verdict sera rendu le 26 septembre prochain.