Une correspondance rappelant le problème qui secoue la ligne Oran-Arzew a été adressée dernièrement au directeur des transports, a indiqué, hier, le secrétaire général de la section des taxis affilié à l'UGCAA. En effet, après un temps de réflexion accordé en juin dernier aux chauffeurs de taxis desservant cette ligne pour trouver un consensus, la situation semble perdurer et aucune solution n'a été trouvée afin de remédier au problème du retour à vide. Depuis deux mois, ces chauffeurs, une fois arrivés à Arzew, sont contraints de revenir sans clients et vice versa pour ceux desservant Oran. Une séance de travail regroupant les représentants des chauffeurs de taxis d'Oran et de leurs homologues d'Arzew avec le directeur des transports a été tenue en juillet dernier, mais aucune solution n'a été apportée. Ainsi et en signalant les préjudices énormes qu'engendre ce retour à vide pour les deux parties, notre interlocuteur a tenu à préciser que cette période coïncide avec la rentrée scolaire et universitaire et que ces pères de familles doivent compenser ce vide grâce à une coordination que la direction des transports doit mettre en place. Ainsi et en l'absence de solutions allant dans l'intérêt collectif, les chauffeurs de taxis assurant la ligne Oran-Arzew continuent à opter pour le retour à vide, chose qui ne peut les arranger à long terme, comme l'a souligné le SG des taxis affilié à l'UGCAA précisant que ce problème ne peut être résolu sans l'intervention du premier responsable du secteur. Rappelons qu'au départ, les chauffeurs de taxis avaient demandé l'application de la réglementation dont le respect de l'ordre chronologique comme c'est le cas à Aïn El-Turck, chose qui a été refusée par leurs homologues d'Arzew. Ces derniers ont carrément opté pour la réciprocité du tour. Une procédure qui malheureusement ne peut être applicable que pour les taxis assurant l'inter-wilaya et non l'intercommunal comme c'est le cas d'Arzew. Face à ce dilemme, les deux parties ont dû recourir au retour à vide. Il a été exigé, cette semaine, aux deux parties de réfléchir ensemble en vue de trouver une solution commune. Dans le cas contraire, c'est à la direction des transports de la wilaya d'Oran de trancher dans ce dossier, nous précise-t-on.