« Pas moins de 30 points noirs existent sur les routes de la wilaya de Constantine, aussi bien celles nationales ou tout simplement de wilaya, qui sont réputés être à l'origine d'accidents parfois mortels. Parmi ces points noirs, 7 d'entre eux, probablement estimés prioritaires, ont vu leurs études finalisées cette année et programmés incessamment pour des travaux de réhabilitation. » C'est ce qu'a indiqué le chef de service « route » à la direction de wilaya des Travaux publics, qui précise que le chantier de réhabilitation du pont de Bab El Kantara qui enjambe la voie de chemin de fer, sera initié dans les tout prochains jours. Il y a lieu de signaler que les véhicules de gros tonnage continuent d'utiliser le centre-ville, en cet endroit, pour regagner les villes portuaires du nord, en attendant la mise en service du tronçon de l'autoroute Est-Ouest, qui permettra le contournement de la ville. Il s'agit là, de refaire la chaussée pour gagner 40 cm en profondeur et permettre ainsi, aux nombreux camions chargés de lourds conteneurs de grands gabarits, allant vers Skikda et Annaba, de franchir ce passage inférieur sans difficulté sous ledit pont, car bien souvent, des camions dont la hauteur dépasse le gabarit s'y sont retrouvés bloqués. Selon le même responsable, une enveloppe de 2,5 milliards de centimes a été affectée pour cette opération. L'autre point noir à traiter concerne la rénovation de la route reliant Bab El Kantara à la petite ville de Békira, sur une distance de 3 km, et pour laquelle une somme de 30 milliards de centimes a été débloquée. Ce tronçon de route stratégique, s'il en est, puisque contigu au pont dont il est question et permettant l'accès aux villes portuaires du pays, connaît de fréquentes chutes de pierres qu'il est nécessaire de sécuriser et protéger par la même, les usagers automobilistes et routiers. Toujours dans ce cadre de travaux routiers à lancer à brève échéance, il est à souligner ceux concernant la réhabilitation de la route menant à la ville archéologique et touristique de Tiddis, dans la commune de Béni Hamidène, sur une distance de 7 km, pour laquelle a été débloquée une somme de plus de 7 milliards de centimes. Cette voie de circulation se distingue par un flux considérable de touristes, particulièrement au printemps et en été. Une fois réalisé, ce tronçon de route, non seulement désengorgera la circulation, mais aussi désenclavera l'importante agglomération de Safsafa qui, selon le maire de Béni Hamidène, vient juste après le chef-lieu de commune. Concernant les quatre autres points noirs, le chef de service «route» à la DTP, fait état de celui situé au niveau de Zarzara à proximité de l'université Mentouri, où il est prévu la réalisation d'un sens giratoire. La réalisation de deux autres sens giratoires sont prévus, l'un à la descente d'El Menia (en face du commissariat), pour un coût de 2,5 milliards de centimes, et le dernier à proximité de la cimenterie de Hamma Bouziane, où plusieurs voitures s'y sont accrochées. Cette dernière localité connaîtra aussi, sur le tronçon de route la reliant à la ville de Jijel, la construction d'un échangeur d'un coût de 30 milliards de centimes. Le reste des «points noirs» recensés, feront l'objet d'études ultérieures.