Malgré les appels incessants des habitants de Aïn El Beida, les marchands ambulants et les transporteurs clandestins continuent d'imposer leur diktat, en squattant d'importantes parties de la chaussée et de la place centrale de la localité. Selon des représentants du mouvement associatif qui se sont déplacés au siège de notre rédaction, un appel vient d'être lancé par les habitants et les associations de la localité aux responsables de la commune et de la daïra, pour la délocalisation des marchands ambulants qui squattent trois artères en plein centre de Aïn El Beida, et qui ont fini par les transformer en marché «illicite». Selon des représentants des habitants mitoyens au marché, c'est un véritable calvaire qu'ils endurent quotidiennement puisque, outre les nuisances sonores et les odeurs nauséabondes, ce marché est à l'origine de nombreux point noirs qui se transforment en décharge, chaque soir, lorsque les ambulants plient bagage. Si les marchands de fruits et légumes occupent «librement» deux grandes artères depuis maintenant plusieurs mois, des dizaines de revendeurs de pain, de fruits de saison, d'articles ménagers, etc. prennent possession, chaque jour, d'une grande partie de la placette dite de «la poste». L'espace, tout exigu qu'il est, est déjà occupé par des transporteurs et surtout par des dizaines de «clandestins», ce qui perturbe énormément la circulation automobile et piétonnière au niveau de ce site, où l'anarchie règne en maître. «Nous avons peur pour nos enfants, car deux écoles primaires et le CEM sont situés à quelques mètres seulement de cette placette par où passent quotidiennement des dizaines d'écoliers», se plaint un habitant. Notre interlocuteur précise en outre que ces marchands illicites, tout comme les transporteurs clandestins, ont été à maintes reprises chassés des lieux, mais ils reviennent à chaque fois. Et d'ajouter que les responsables concernés ont plus d'une fois été interpellés sur cette question.