Ce lundi 13 décembre, l'Institut national de technologie moyen agricole spécialisé a abrité le premier séminaire qui a eu pour thème: «L'insertion de l'agriculture dans l'aquaculture». Ont pris part à cette journée de vulgarisation les chambres professionnelles de l'agriculture et l'aquaculture et pêche, les directeurs des services agricoles, les conservateurs des forêts et les directeurs de pêche et ressources halieutiques ainsi que la directrice de l'école nationale de pêche de Beni Saf et un groupe de fellahs déjà initiés à l'élevage aquacole. Le promoteur du regroupement, en l'occurrence le docteur S.Bouhafs, l'actuel directeur de la chambre de pêche de la wilaya d'Aïn Témouchent, a mis l'accent sur la nécessité de développer cette activité au milieu des fellahs qui disposent des ressources hydriques et des ouvrages de stockage d'eau ou des agriculteurs se trouvant dans le périmètre de petits barrages d'eau et retenues ainsi que des étangs. Le Docteur S.Bouhafs, en invitant les dispositifs d'insertion et d'accompagnement des jeunes, a voulu mettre en route un dispositif multi secteurs comprenant l'ensemble des acteurs pour faire aboutir les projets de postulants invités à prendre connaissance des modalités pratiques d'insertion de l'agriculture dans l'aquaculture. Sur le plan principe, tous les invités et intervenants cités plus haut disent qu'ils sont pleinement disposés à contribuer à la concrétisation et la généralisation de cette expérience qui commence à donner ses fruits dans la wilaya d'Aïn Témouchent à travers les dix promoteurs qui ont été distingués. Quant à la conservation des forêts, le souci numéro un qui demeure posé est la protection des bassins versants des 10 ouvrages de stockage d'eau qui sont menacés d'érosion. L'expérience d'ensemencement d'alevins dans le petit barrage de Sidi Ameur, dans la commune de Ouled El Hallouf, a été présentée par l'ONG. «Défense des intérêts des utilisateurs d'eau et protection de l'environnement», laquelle s'est engagée à faire aboutir avec les autres partenaires les dossiers des fellahs voulant se constituer en association de développement de l'aquaculture dans les petits barrages et autres. En somme, une expérience d'ensemencement a été également faite par l'ONG au niveau du dernier bassin de la station de lagunage de Aïn el Arbaa. Ici, il est question d'utiliser le poisson et les oiseaux comme un indice de pollution. Par ailleurs, madame Labdelaoui, directrice de l'école nationale de pêche de Beni Saf, a porté à notre connaissance que son établissement est en train de dispenser des formations courtes pour des agriculteurs dans le domaine de la pisciculture et l'aquaculture. Ce sont ceux-là qui devraient être ciblés par les programmes de la chambre de la pêche et les dispositifs d'insertion CNAC, ANSEJ et ANGEM). Les premiers échantillons de poissons dégustés sur les lieux sont les espèces de Tilapia et la sardine. L'expérience faite sur le mulet, un poison d'eau douce, a été satisfaisante, selon le président de la commission de wilaya chargée du développement de l'aquaculture.