Au grand bonheur des jeunes porteurs de projets, l'Agence nationale de soutien et d'emploi de jeunes d'Oran vient de lever le gel sur les secteurs du Transport et de la Pêche. Une mesure décidée par les pouvoirs publics pour relancer l'ensemble des activités soutenues par l'agence. Le financement de micro-entreprises, dans le cadre du dispositif ANSEJ est désormais, ouvert à la quasi-totalité des activités. Cette ouverture sur l'ensemble des secteurs d'activité est consacrée par décret qui définit les nouvelles conditions d'aide à la création de micro-entreprises. A Oran, des dizaines de dossiers de demande d'autorisation pour exploitation de lignes urbaines ou suburbaines, déposés auprès de la direction des Transports attendent depuis plus de trois ans. La dernière circulaire du ministère des Transports, relative à la réouverture du secteur des Transports à l'investissement, datant du 10 février 2009, avec un rappel d'application, le 4 juin dernier, n'a pas été appliquée. Adressée aux directeurs des Transports de toutes les wilayas, elle instruit ces derniers à satisfaire l'ensemble des demandes formulées par des postulants à l'exercice de cette activité dont les moyens de transport ont été acquis sur fonds propres ou dans le cadre du dispositif ANSEJ. Mais à Oran, pour un secteur que tous les professionnels estiment déjà très saturé, l'application de cette note ministérielle a été temporisée. Ainsi et suite aux dernières décisions, ce gel a été levé. Pour rappel, en 2010, environ un millier de projets pour jeunes ont été financés par l'ANSEJ de la wilaya d'Oran. Notons que depuis sa création en 1999 et jusqu'à la fin 2009, le dispositif ANSEJ a permis d'engendrer 18.585 postes d'emploi permanents, dans la wilaya d'Oran. Ces emplois ont été créés à la faveur de projets financés dans le cadre de ce dispositif, au nombre de 5.966, selon les formules proposées par l'ANSEJ, à savoir : le montage triangulaire (jeunes, ANSEJ et Banques) et mixte (promoteur et ANSEJ). Concernant les secteurs investis par les jeunes promoteurs, celui des services se taille la part du lion avec 38%, soit 2.270 projets. Un investissement global de près 14,4 milliards de DA a été consenti par l'Etat, durant la période indiquée.