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Protestation des lycéens: Les syndicats se disent «compréhensifs»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 20 - 01 - 2011

Le mouvement de contestation des classes terminales semble s'inscrire dans le temps, à Oran, en dépit du dialogue ouvert par la direction de l'Education avec les représentants des lycéens. Hier encore, au moins deux cents élèves de différents lycées de la wilaya se sont regroupés devant le siège de la direction de l'Education avec la même revendication : l'allègement des programmes qualifiés de trop chargés. «Chaque jour, je rentre au lycée, le matin à 8h et j'en sors le soir à 17h. Pas pour rentrer à la maison, mais pour aller suivre les cours particuliers qui débutent à 18h. Je suis tout le temps fatiguée, et on n'est qu'au mois de janvier», affirme une lycéenne, à sa sortie de la réunion tenue entre les délégués et le secrétaire général de la direction de l'Education. «Personne ne semble se soucier si l'élève assimile ou pas. Tout ce qui compte c'est que le programme soit terminé avant l'examen du baccalauréat. La meilleure preuve de cet état de fait, c'est que tous les élèves, y compris les plus doués, sentent le besoin de prendre des cours particuliers. La quantité des cours n'a jamais été un critère de performance s'il n'y a pas le souci d'efficacité qui garantit la qualité,» affirment, encore, les élèves.
Premier responsable de ce «fiasco », selon les élèves, ce sont les enseignants qui semblent avoir définitivement opté pour le «bourrage des crânes» pour être dans la grâce de leur tutelle. Et d'ajouter : «Ceci sans compter le fait que cette situation les arrange car c'est le meilleur contexte pour eux, pour mieux vendre leurs cours particuliers. C'est ce qui explique ce silence complice». Après concertation, les délégués des élèves ont décidé de rejoindre leurs établissements, sans pour autant reprendre les classes. Ils attendent du «concret», à leurs revendications, disent-ils. Leur espoir réside dans l'intervention de la Fédération des parents d'élèves qui devait se réunir, hier à 16 h, pour décider d'une démarche pour aider les élèves. Les délégués se sont donnés le mot pour patienter jusqu'à dimanche, dans l'espoir d'un heureux dénouement. Faute de quoi, ils réinvestiront la rue pour observer un nouveau sit-in pacifique devant le siège de l'Académie.
Ce mouvement de protestation n'a pas laissé indifférents les syndicats de l'Education. Très compréhensifs de cette action menée par les élèves, les syndicats : le SNAPEST et la FNTE, appellent le ministère de l'Education à réagir en organisant une conférence débat sur tout le programme appliqué et qui, apparemment, renferme des zones d'ombre pour les lycéens. Cette crainte exprimée dans la rue est justifiée, selon le partenaire social, et incite le ministre de l'Education à intervenir pour apaiser les esprits. Tout comme les élèves, les représentants des deux syndicats, contactés hier, parlent, eux aussi, de surcharge des programmes et de l'inadaptation des emplois du temps. Le représentant du SNAPEST, M. Aous, relève que ce mouvement de protestation des lycéens n'est pas un évènement, puisque les deux dernières années ont connu ce même scénario, sans que la question soit profondément étudiée par la tutelle. Il n'y a eu que du bricolage et le problème demeure entier». Le SNAPEST reste convaincu que pour laisser les élèves souffler et leur donner la possibilité de suivre les cours dans les meilleures conditions, il est urgent de revoir tout ce programme en concertation avec tous les acteurs de l'Education et faire des propositions plus adaptées au niveau des élèves.
Le représentant du syndicat se dit très compréhensif de la position des élèves concernant leur inquiétude du seuil des cours fixés par le ministère, arguant que «même les enseignants sont harcelés toute l'année pour achever le programme, à tout prix et par tous les moyens. C est un sentiment de psychose qui s'est développé chez les enseignants. Quant aux élèves, ils ont trouvé la parade en assistant aux cours juste pour prendre des notes pour se payer ensuite les cours particuliers». Le représentant de la FNTE, M. Boussâada, pour sa part, qualifie l'action des lycéens de légitime, même s'il considère que le mouvement de protestation n'est pas le moyen adapté pour dénoncer la surcharge des programmes et la fixation par le ministère de la date du 15 mai prochain pour communiquer le programme de l'épreuve du baccalauréat. Pour régler ce problème, la FNTE appelle le ministère à organiser une conférence nationale qui soit explicative de tout le programme, car dira-t-il, nombreux sont les élèves qui ne comprennent pas le fond du problème. C'est dans ce sens que le ministre est appelé à réagir pour éclaircir tous les points aux lycéens.


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