Même les pouvoirs publics locaux à Tiaret sont toujours à essayer à trouver une solution qui vaille pour les nombreux problèmes de la circulation à l'intérieur du périmètre urbain de la ville. La capitale des hauts-plateaux de l'Ouest en est toujours à courir après un plan de circulation adapté à la nouvelle taille de la gigacité et au nombre de plus en plus important de véhicules. Alors, pour tenter d'organiser une circulation automobile devenue un véritable casse-tête chinois pour les Tiarétiens, l'on a pensé que l'installation à tire-larigot de feux tricolores pouvait régler le problème. Or, la pose de feux tricolores au niveau de tous les carrefours et autres intersections de la ville, sans distinction de quartier ni des voies conçues justement pour décongestionner le trafic, a étouffé la ville au point que Tiaret brille de mille feux sans que le problème de la circulation automobile et l'encombrement qui en résulte au niveau du centre-ville ne disparaissent pour autant. «Ajoutez à cela les policiers en faction au niveau de tous les carrefours et auxquels la tâche de réguler la circulation est confiée, nombreux sont ceux qui ne savent plus à quel feu se vouer», commentait vendredi au automobiliste verbalisé pour avoir stoppé son véhicule sur un passage clouté. Mais pour les spécialistes dans le domaine, seule une étude sérieuse d'un nouveau plan de circulation à l'intérieur de la ville de Tiaret, avec l'ouverture de nouvelles pénétrantes et autres voies de maillage, sont à même de décongestionner une circulation automobile devenue, à l'instar de grandes villes du pays, la hantise du Tiarétien lambda.