Cette fin de semaine, et au 5ème étage, au siège de la wilaya, s'est tenue une importante séance de travail autour du projet du futur tramway de la ville de Sidi Bel-Abbès, et ce sous la présidence de monsieur le Wali, en présence d'élus locaux, de quelques représentants des comités de quartiers et bien sûr du concerné, à savoir le directeur du métro d'Alger, maître de l'ouvrage. Les explications de la faisabilité du projet ont été fournies par les représentants du bureau d'étude français «Regisrail» qui a dû exposer à l'assistance, et dans un calme olympien, toute une étude tant exhaustive que descriptive du projet qui démarrera début 2012, pour être réceptionné à la mi-2015 soit après environ, estime-t-on, trois années de travaux qui s'effectueront sur tout le trajet de l'ouvrage qui s'étalera sur une distance de 13,800 km avec 21 stations allant de l'entrée ouest de la ville, à partir de la gare routière de la route de Tlemcen, à la limite de l'ex-Faubourg Thiers (aujourd'hui Sakia Hamra), jusqu'à la rocade à proximité de ce qui est appelé par Doubai (un jet d'eau tout court), en passant par le centre-ville et en se dirigeant sur les hauteurs de Sidi Yacine (le mamelon) à savoir l'ex-Edgard Quinet, dénommé Abane Ramdane, communément appelé Trig El Kharoub, et ce jusqu'à la maternité, et prendra le côté gauche vers le quartier Houari Boumdiène, en empruntant l'avenue Oulhaci Mokhtar (ex-Soug Ellil), et puis vers Sidi Djillali, Benhamouda, le campus universitaire, la nouvelle gare routière, ainsi que la nouvelle gare ferroviaire qui sera quant à elle délocalisée à proximité de la rocade nord dans le cadre de la déviation de la ligne de chemin de fer existante. Notre source estime pour l'heure que ledit projet, de très grande envergure, redonnera certainement un nouveau visage à la ville, de par son impact sur les activités de transport, et du remodelage du tissu urbain, de par la réalisation de certains ouvrages tels qu'un viaduc d'une longueur de 230 m, des trémies, et la disparition de ces fameux ronds-points hideux existants tels que le Petit Vichy, où tout le monde s'accorde à dire que ce qui a été entrepris comme bâtisse est un bide monumental, une honte pour l'ex-petit Paris, et cet info réjouira beaucoup d'autochtones et tous les adoptifs de Sidi Bel-Abbès et leurs nombreux amis. D'autres sites sont cités, à l'instar de ce adviendra du Petit Vichy, ou place Emir Abdelkader, tel le rond-point du garden, celui de la route d'Oran dit «rocher». Notons que la présence de certains représentants de la société civile a permis, disons-le objectivement, à enregistrer des débats fructueux. Après la présentation de ce mégaprojet, qui entraînera avec lui une nouvelle dynamique urbanistique de la ville, avec toutes les activités secondaires. Nous rappellerons que le tracé de ce projet a fait couler beaucoup d'encre et de salive, nous sommes là dans une phase particulière.