Entamée depuis quatre semaines, la grève des médecins résidents va continuer jusqu'à ce que des propositions concrètes et satisfaisantes leur soient faites par leurs tutelles, le ministère de l'Enseignement supérieur et celui de la Santé. Selon le Dr Amine Benhabib, un des porte-parole des médecins résidents, la conférence nationale des doyens des facultés médicales a abouti à la formulation de propositions qui attendent la validation de la part du département de M. Harraoubia. «Nous avons travaillé en quatre ateliers, dont trois pour la graduation (médecine, chirurgie dentaire et pharmacie) et un pour la post-graduation (résidents). Dans l'atelier qui nous concerne, nous avons discuté de nos préoccupations et nous avons dressé 17 propositions au ministère de l'Enseignement supérieur. Une promesse nous a été faite que ces propositions seraient appliquées dans les plus brefs délais». Parmi ces 17 propositions, il y a: «l'actualisation des programmes», «l'uniformisation du programme au niveau national», la «valorisation du carnet du résident», le «renouvellement des Comités pédagogiques (CP) régionaux et nationaux», la «représentation des résidents» au sein de ces CP à raison d'un élu par année. Il a également été question de «l'amélioration de l'allocation d'étude et de recherche», de «l'octroi d'une prime de documentation», de «la généralisation de l'accès à Internet à tous les résidents», de favoriser les «échanges interuniversitaires nationaux et internationaux» et la «mobilité des résidents au niveau national». En attendant des «réponses concrètes» de la part du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, les médecins résidents maintiennent leur débrayage. Ceci est valable pour le département de Djamel Ould Abbès dont ils n'ont obtenu «rien de concret pour le moment». «Nous attendons toujours les propositions du ministère de la Santé», ajoute Dr Benhabib. A rappeler que lors de la conférence nationale des doyens des facultés médicales, élargie aux enseignants et aux représentants des étudiants de graduation et de post-graduation, Rachid Harraoubia avait exprimé la disponibilité de son département et de celui de Ould Abbès, d'étudier les décisions des accords pédagogiques et scientifiques pris au niveau des ateliers de travail qui ont regroupé les étudiants et les professeurs.