Dans un communiqué adressé à la tutelle et à la centrale syndicale de l'UGTA, les représentants syndicaux des travailleurs des cimenteries de l'Est, en l'occurrence celles de «Hadjar Essoud dans la W. de Skikda, El Hama à Constantine, Aïn Touta à Batna, L'ma Labiod à Tébessa, Aïn Kébira à Sétif et Granest, menacent de recourir à des actions de protestation à répétition si, dans huit jours à compter de dimanche dernier, leur plateforme de revendications socioprofessionnelles n'est pas prise en compte. Parmi les points soulevés par les représentants des travailleurs, il est fait état de la «non prise en charge de leur situation socioprofessionnelle, à maintes reprises exprimée aux responsables concernés qui ont jusqu'à présent opté pour la fuite en avant». A cela, s'ajoutent, est-il mentionné dans ce communiqué, la violation de la convention collective et le non-respect de la loi 90-11. Face à la colère qui règne parmi les travailleurs et le climat délétère dans les usines précitées, il est également stipulé la reconsidération de la convention sectorielle n°2 du 01.05.2010, l'élimination des écarts entre les travailleurs occupant les mêmes postes celles relatives aux indemnités et la révision de la prime d'ancienneté puisque contraire à ce qui a été convenu dans les négociations collectives. Par ailleurs, il ne sera rien pris en compte de tout qui sera décidé sans les représentants légitimes des travailleurs. Enfin, selon le S.G. des représentants des travailleurs de Hadjar Essoud, ce secteur fait travailler plus de cinq mille personnes et ce sont tous les projets en cours qui risquent d'en pâtir.