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Le président du SNAPO et le DG du LNCPP contredisent le patron des douanes: Il n'existe pas de médicaments contrefaits dans le circuit légal
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 19 - 06 - 2011

L'importation de médicaments contrefaits est «quasiment impossible dans le circuit officiel», affirment le président du Syndicat national des pharmacies d'officines (SNAPO), Messaoud Belambri, et le directeur général du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP), le Pr Mohamed Mansouri.
Ces assurances font suite à de récentes déclarations du directeur général des douanes algériennes, Mohamed Abdou Bouderbala, relatives à l'importation de médicaments. Pour rappel, le DG des douanes avait déclaré dans un entretien à l'APS que les «importateurs véreux importent, dans une première étape le vrai médicament pour obtenir l'autorisation d'importation du ministère de la Santé, qu'ils utilisent ensuite pour importer des médicaments contrefaits».
«L'importation de médicaments contrefaits est quasiment impossible dans le circuit officiel», affirme Messaoud Belambri. «Il faut expliquer, dit-il, que toute procédure d'importation de produits pharmaceutiques, effectuée dans le cadre légal, exclut toute éventualité de présence de médicaments contrefaits sur le réseau officiel, c'est-à-dire des quelque 8.000 officines sur le territoire national, et au niveau du secteur public médical dont les produits sont importés par la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH)», ajoute notre interlocuteur.
«Nous tenons, dit-il encore, à rassurer que tous les produits qui se retrouvent dans ces réseaux ne sont pas contrefaits, parce que tous les médicaments importés légalement sont soumis à des contrôles rigoureux du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP) qui touchent également les produits pharmaceutiques produits en Algérie», ajoute M. Belambri.
Selon lui, «le seul risque qui existe, c'est l'introduction de médicaments contrefaits à travers les frontières dans des cabas ou par le biais de la contrebande. Mais cela ne peut représenter qu'une infime partie des médicaments importés, donc un risque très limité», ajoute le président du SNAPO. Pour Belambri, la contrefaçon du médicament «est un phénomène mondial» qui touche également «des pays développés comme la France et l'Allemagne» en raison des «achats effectués sur Internet».
«Par contre, dit-il, il faut dénoncer l'attitude des multinationales qui tend à faire croire à l'opinion publique internationale et nationale que les produits pharmaceutiques produits dans les pays en voie de développement (tels que l'Algérie, l'Afrique du Sud, le Brésil, l'Argentine, la Chine et l'Inde) sont de moindre qualité, alors que ces mêmes multinationales achètent leurs matières premières auprès de pays comme la Chine et l'Inde».
Selon M. Belambri, «au moins 80% de la matière première servant à la fabrication des médicaments provient d'Inde et de Chine». «C'est pour cela qu'il est insensé de considérer que les produits pharmaceutiques importés de ces pays sont automatiquement de moindre qualité ou contrefaits».
Le LNCPP contrôle «lot par lot»
Interrogé également sur les risques d'introduction de médicaments contrefaits, le Pr. Mohamed Mansouri, directeur général du Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP - sous la tutelle du ministère de la Santé), exprime la même certitude.
Il nous explique que «l'Algérie est un des rares pays qui effectue le contrôle lot par lot» des médicaments importés, «alors que d'autres font uniquement des prélèvements». Le contrôle «lot par lot» est une procédure «mise en place par l'OMS pour les pays en développement», précise-t-il encore.
Quant aux fortifiants et autres produits de parapharmacie, ils «ne relèvent pas du LNCPP» et donc du secteur de la santé, mais du ministère du Commerce «qui effectue, lui aussi, des contrôles en amont», explique-t-il.
Le LNCPP, qui dispose de quelque 300 spécialistes (chimistes, biochimistes, pharmaciens, biologistes et autres), est souvent contrôlé par l'OMS qui l'a qualifié pour «ses bonnes procédures».
Selon Mohamed Mansouri, non seulement le contrôle est rigoureux, mais «même les importateurs demandent à être contrôlés». L'Algérie est partie prenante de la pharmacopée mondiale qui réunit les pays membres de l'OMS.
Outre le contrôle par lot des médicaments, le LNCPP contrôle même la matière première importée pour la fabrication des médicaments. «Le laboratoire s'est doté d'équipements de spectrométrie de masse, couplés à des HPLC (Chromatographes en phase liquide à haute performance) pour le contrôle de la matière première. Et nous nous lançons même dans la bioéquivalence pour comparer les médicaments génériques aux princeps», ajoute le Pr. Mansouri.
Le directeur général du LNCPP affirme que son laboratoire travaille également en collaboration avec les douanes. «Il nous est arrivé déjà de contrôler de la matière envoyée par les services des douanes, que nous avons d'ailleurs déclarée non conforme». Quant aux médicaments introduits dans le cadre de l'informel, «nous ne sommes en aucun cas responsables», conclut le DG du LNCPP.


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