Dans une pétition signée par huit élus sur les neuf qui composent l'APC de Hamadi Krouma, un retrait de confiance, érigé en date du 04/07/2011, a été décidé à l'encontre du P/APC. Coïncidence ou hasard de timing, cette décision intervient à la suite d'un sit-in observé au siège de l'APC, la semaine écoulée, par des dizaines de citoyens contestant la liste des attributaires de 152 logements, juste après son affichage. Plusieurs griefs ont été retenus à l'encontre de leur président par les frondeurs qui ont retenu des prises de décisions individuelles, chose à laquelle le P/APC, M. Latoui Nour Eddine, joint par téléphone et estimant ce reproche infondé, a rétorqué : « pourquoi donc, toutes les décisions prises jusque-là l'ont été à l'unanimité?» Au sujet de l'autre point relatif à la faiblesse des consommations et donc la non réalisation de certains projets que les citoyens attendent leur concrétisation, le maire a affirmé que «certaines parties » ont été à l'origine d'embûches qui ont freiné le développement de la commune. Enfin à propos de l'inexistence d'activités culturelles, le P/APC contesté estime que « le vice-président chargé de la Culture, doit nous montrer quelles activités a-t-il entrepris et pour lesquelles nous aurions refusé le financement ? » Il a tenu enfin à révéler que l'action entreprise par les membres de l'APC n'est autre qu'« un règlement de compte relatif au problème de logements. L'un d'eux veut se venger de ne pas avoir vu sa fille figurer sur la liste des attributaires. D'autres par contre, qui ont été écartés et qui convoitaient pour eux-mêmes certains logements voient ainsi leur mandat tirer à sa fin sans avoir pu arriver à leurs fins». Le P/APC qui se dit fort du soutien de ses citoyens n'entend pas déroger à ses principes et continuera à œuvrer dans leur intérêt. Pour l'heure la tutelle ne s'est pas encore prononcée sur le cas mais certains échos rapportent que le wali voit d'un mauvais œil, l'initiative des frondeurs qu'il ne compterait pas cautionner.