A quelques jours de la rentrée des classes, prévue le 11 septembre en cours, les parents d'élèves appréhendent l'envolée des prix des fournitures scolaires. Pour la quasi-totalité des parents, la rentrée scolaire est synonyme de dépenses supplémentaires qui nécessitent de serrer un peu plus la ceinture, d'autant que les prix des articles scolaires vont crescendo dans les librairies. Le palais des expositions de M'dina J'dida va abriter du 8 au 22 septembre un salon dédié à la rentrée des classes et les habits de l'enfant. Cet événement sera une opportunité pour les parents d'élèves pour acheter les fournitures scolaires à prix raisonnables. Le marché des articles scolaires s'est emballé depuis la fin du mois d'août dans les marchés de la ville et en particulier à M'dina J'dida. Les articles scolaires «made in China» restent les plus prisés par les petites et moyennes bourses en raison de leurs prix jugés à la portée de tous. La qualité de ces produits laisse toutefois à désirer. Les fabricants chinois se sont surpassés cette année en proposant des articles scolaires avec des couleurs chatoyantes à l'effigie des héros des dessins animés pour d'attirer un peu plus les enfants. Les vendeurs à la sauvette de M'dina J'dida détiennent la plus grosse part du marché des fournitures scolaires. Leurs étals sont inondés de produits de fabrication chinoise: stylos, crayons de couleurs, feutres, gommes, cahiers, pâtes à modeler, etc. Les prix des articles scolaires de fabrication locale accusent également une hausse de 20% par rapport à l'année passée, alors que ceux de l'importation connaissent une hausse de 50% dans les librairies. Le budget des parents d'élèves sera ainsi soumis à rude épreuve. Entre habillement et fournitures scolaires, les parents trouvent d'énormes difficultés à satisfaire leurs enfants. Un seul enfant scolarisé coûte pas moins de 10.000 dinars (habits et fournitures scolaires), de quoi donner du tournis aux ménages éprouvés par les dépenses du mois sacré et de l'Aïd El-Fitr. Avec la dégringolade du pouvoir d'achat des citoyens à cause de la cherté de la vie, les acrobaties des ménages ne suffisent plus pour faire face aux dépenses de la rentrée. Le taux d'inflation en hausse continue a fait basculer des pans entiers de fonctionnaires dans la précarité.