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Pharmaciens: Le conseil de l'ordre dénonce les ventes concomitantes
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 02 - 10 - 2011

Si le syndicat des pharmaciens a dénoncé dernièrement les lobbies, les accusant d'exercer un diktat sur le marché du médicament, l'ordre national des pharmaciens ne semble pas partager le même avis, préférant parler de problème structurel qui est souvent à l'origine des pénuries répétées. Cette autre vision des choses a été exprimée, hier, par le président du conseil national de l'ordre, M.Lotfi Benbahmed, venu à Oran pour animer une conférence sur «le rôle de l'ordre des pharmaciens et situation du marché du médicament». «Il ne s'agit pas d'opposer les uns et les autres mais de prévoir et anticiper les moyens de régulation du marché. Il ne faut pas noyer le poisson dans l'eau, parce qu'au bout de la chaîne, il y a des malades qui souffrent», dira M.Benbahmed. Tel que expliqué par le premier responsable du conseil, ces ruptures de stocks et manques sur le marché de ces produits vitaux pour les malades relève souvent de la défaillance de certains fournisseurs et producteurs censés approvisionner le marché en permanence et qui en réalité n'honorent qu'une partie des besoins nationaux en matière de médicaments, créant ainsi des ruptures de stocks sur le marché. Par fournisseurs, le conférencier a précisé que ce sont les laboratoires nationaux et internationaux et non pas les grossistes qui sont mis en cause. Pour plus d'explication sur le problème structurel, le président du conseil de l'ordre des pharmaciens souligne qu'il peut y avoir de la spéculation sur le marché, mais le plus grand problème réside dans l'absence d'instruments de régulation pour un produit qui n'est pas une marchandise comme les autres, puisqu'elle obéit à une règlementation spécifique et à des prix administrés. Pour le premier responsable du conseil de l'ordre, la problématique de l'indisponibilité du médicament et pour lequel les fournisseurs sont pointés du doigt est lié au fait que les programmes sont annuels, leur signature se fait en retard et les quantités sont limitées. «Parfois, le ministère de la Santé refuse de signer la quantité prévue par le fournisseur n'autorisant la livraison qu'une partie du programme», a indiqué notre interlocuteur. Afin de redresser la barre, le président du conseil a plaidé pour la programmation des programmes sur plusieurs années, cinq ans par exemple, à savoir élaborer des programmes pluriannuels. Il a également suggéré de faire moins de politique dans le marché du médicament et aller vers plus de technicité avec une remise du marché aux normes internationales par la création d'agences de régulation. Des agences qui sont prévues par la loi mais qui n'ont pas encore été créées.
Sur la vente concomitante, M.Benbahmed appellent les pharmaciens à dénoncer ces pratiques en déposant des plaintes en justice. «Il ne faut pas dénoncer de manière globale mais en usant des voies et moyens de la loi existante». Sur le comment de la chose, notre interlocuteur explique que le meilleur moyen de lutter contre ce phénomène est d'aller vers l'action et porter plainte. Il faut des affaires en justice et il faut également que les autorités fassent un rappel aux différents opérateurs sur l'application de la loi.
Mais, fait surprenant, bien que les pharmaciens ne cessent de se plaindre de cette vente concomitante pratiquée par certains grossistes du médicament, ils n'osent pas aller en justice pour déposer plainte. L'expérience menée par le conseil de l'ordre a démontré cette réticence, puisque en 2005, le conseil de l'ordre a publié une annonce sur le journal appelant les concernés à dénoncer cette pratique. Une annonce qui n'a pas attiré grand monde, puisque, dira le président du conseil, aucune plainte n'a été déposée à l'exception de la sienne et qui n'a pas totalement abouti. L'argument avancé par les pharmaciens expliquant cette réticence est en rapport avec les problèmes rencontrés une fois cette dénonciation faite. Le conseil de l'ordre est une institution censée protéger la pharmacie et veiller à l'application des principes de la déontologie. Abordant un autre volet, celui de l'exercice de la profession, M.Benbahmed revient sur le problème de l'inscription sur le tableau des pharmaciens en exercice. Même si 90% des pharmaciens sont inscrits, certains exercent encore illégalement, puisque la direction de la santé délivre, parfois, l'agrément et l'autorisation d'ouverture à des pharmaciens non inscrits ou pour lesquels le conseil a émis des réserves sur les conditions d'ouverture. Sur ce plan, le conseil a recensé 150 dossiers non autorisés. Ce manque de coordination porte atteinte à la profession qui compte actuellement 12.500 pharmaciens dont 7.000 officines.


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