Les habitants de plusieurs cités situées sur le plateau de Aïn El Bey, et particulièrement ceux de la cité Bouamama, se plaignent de vivre un gros problème de transport pour rejoindre leur lieu de travail à Constantine. Selon M. Amirèche de l'association de la dite cité, «nous vivons chaque matin un vrai calvaire en recherchant un moyen de locomotion pour rejoindre le chef-lieu de wilaya, Constantine. Pourtant, dira-t-il, notre cité se trouve sur le trajet des nombreux bus venant de la nouvelle ville de Ali Mendjeli, qui malheureusement ne s'arrêtent jamais au niveau de la cité Bouamama, sauf ceux en provenance de Constantine, mais pas dans le sens contraire». Il explique que, «si au retour de la ville du vieux rocher nous ne rencontrons pas de difficulté pour rentrer à domicile, le problème se pose et de façon aiguë à l'aller». Et c'est surtout le matin à la reprise du boulot que les choses se gâtent, est-il soutenu. Ainsi et toujours selon notre interlocuteur, «le matin et jusqu'à 7 heures, le transport est assuré sans accroc, mais c'est après cette heure que commence le calvaire des habitants. Il ne restera alors qu'une seule ligne avec un point de chute à la station Khemisti». Il poursuivra que «les choses sont pires pour ce qui concerne le transport par taxi. Ceux-ci profitent de la seule station de taxis officielle qu'ils occupent sans scrupule, mais refusent le transport collectif, ne prenant qu'en course individuelle contre pas moins de 400 dinars. Ce serait tellement plus aisé et facile pour nous que les nombreux bus de Ali Mendjeli, qui font le trajet de Constantine, s'arrêtent également au niveau de la cité pour prendre du monde». Questionné sur ce sujet, le secrétaire général du syndicat des transporteurs publics, Lahmar Lyès, confirme cet état de fait. Mais il déclare qu'en la matière, les transporteurs ont besoin d'une offre de service de l'APC. «Nous avons fait des démarches dans ce sens et nous attendons la réponse, qui, on l'espère, ne tardera pas».