Déjà presque inaccessible aux bourses moyennes depuis quelques semaines avec un prix de 230 DA le kg, le poulet de chair est devenu un produit que peu de gens peuvent se permettre, notamment en cette fin d'année. Il vient en effet de frôler les 300 DA le kg, un prix qui dépasse tout entendement, selon les consommateurs. On explique cette hausse vertigineuse par la forte demande sur ce produit en pareille période mais également par la cherté des produits entrant dans la composition de l'aliment du poulet de chair. Aujourd'hui, la plupart des boucheries proposent le poulet à 300 DA le kilogramme et ce n'est pas fini. Selon certains commerçants, la hausse se poursuivra jusqu'au début de l'année prochaine en raison des fêtes de fin d'année. Ces derniers affirment qu'ils n'y sont pour rien. Et d'ajouter : «Nous ne faisons que répercuter les augmentations opérées par nos fournisseurs, s'ils augmentent de 1 dinar, on fait de même», soulignent-ils. D'ailleurs, certains vendeurs nous confient qu'ils pratiquent les prix qu'ils veulent sans pour autant exagérer. Ainsi avec la viande ovine et bovine, dont le prix dépasse allègrement les 950 DA le kg, les consommateurs s'interrogent à juste titre sur l'efficacité des organes de régulation et de contrôle ainsi que sur l'absence des associations de défense du consommateur qui s'éclipsent en pareilles circonstances.