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Saïd Sadi se met en retrait
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 10 - 03 - 2012

Aux dires de témoins présents à l'ouverture, vendredi à Alger, des assises du congrès du RCD, Saïd Sadi a provoqué la stupeur dans l'assistance en faisant savoir qu'il renonce à briguer un nouveau mandat de président du parti. Les congressistes ont apparemment mal accueilli sa décision et lui ont demandé de revenir dessus. Ce à quoi le docteur Sadi s'est fermement refusé, en faisant valoir qu'elle a été mûrement réfléchie et a fait l'objet d'une concertation avec les autres membres de la direction du RCD. Il a estimé que sa décision a été rendue nécessaire parce qu'il est venu « le temps que les compétences formées dans et par le parti s'expriment et s'accomplissent ». Pour autant, Sadi n'a nullement l'intention de se retirer de la vie politique et a promis qu'il continuera à militer dans les rangs du parti et avoir sa part d'action dans sa vie organique.
Peut-on parler de page qui se tourne pour le RCD, après que son président fondateur eut décidé de renoncer à solliciter un nouveau mandat ? A voir la réaction des congressistes à l'annonce de la nouvelle, il est clair que l'influence du docteur Sadi dans le RCD ne s'évanouira pas du jour au lendemain. Elle a trop profondément marqué le parti. Certains diront que Sadi a pris du recul, mais après s'être assuré que celui qui lui succèdera ne s'avise pas de remettre en cause l'autorité qu'il entend conserver sur le parti et ses prises de position. Beaucoup avancent que le retrait de Sadi de la présidence du RDC est tactique, dicté par le souci de rendre au parti son lustre de formation partisane régie par les valeurs de la démocratie, quelque peu écornées par une présidence ayant trop duré et ayant été ponctuée par des conflits organiques qui ont abouti à des départs successifs de militants et cadres compétents et intègres du parti. Des hémorragies qui ont valu à Saïd Sadi l'accusation de se comporter en « zaïm » tout aussi antidémocrate que ceux dont il fustige la gouvernance à la tête du pays.
Ce qui est certain, c'est que l'aura de Saïd Sadi en tant qu'acteur politique national a sérieusement décliné au sein de l'opinion publique nationale, après avoir été au zénith les premières années de la création par lui du RCD. Les idées qu'il a défendues, le projet de société pour lequel il se battait lui ont valu un capital sympathie qui fut très grand. Lequel s'est érodé progressivement au constat fait par ceux qui le lui ont constitué, des dérives autoritaires qui ont été les siennes dans l'exercice de son inamovible présidence du RCD.
Ces dernières années, l'aura et le charisme de Sadi ont singulièrement été affectés par l'impression qu'il a donnée d'être en décalage et dans l'incompréhension de la réalité sociopolitique de l'Algérie. Certaines de ses prises de position et déclarations récentes ont paru en totale déconnection avec cette réalité. Une situation qui a isolé le RCD, dont les rangs se sont irrémédiablement clairsemés. Peut-être qu'en s'effaçant dignement, Saïd Sadi va-t-il permettre au RCD de renouer avec l'influence qui a été la sienne dans le camp républicain moderniste.


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