Parmi les projets promoteurs inscrits dans le chapitre de l'agriculture, et qui ont nécessité un effort conséquent des pouvoirs publics, c'est certainement celui des 30.000 ha de plantations oléico les dont a bénéficié la wilaya de Tébessa. Seulement, ce projet demeure en deçà de l'objectif assigné, sachant que, uniquement 400ha ont été plantés d'oliviers, d'après le secrétaire général de la chambre d'agriculture, M. Assoul Mohsen. Ce dernier a cité parmi les obstacles rencontrés par les oléiculteurs désirant investir dans la filière, la lourdeur des formalités administratives et ce, en dépit des mesures incitatives accordées par l'Etat, notamment celles concernant le soutien aux bénéficiaires, pour l'acquisition des plants, l'irrigation, ou encore l'achat des engrais. D'autres projets intégrés dits d'initiatives locales sont en cours de mise en place, pour les superficies de plus de 60ha de plantations d'oliviers. Ces dernières s'étendent actuellement sur quelque 6.500ha, dans lesquelles exercent près de 700 exploitants, avec 03 huileries en activité.Les prévisions pour l'exercice en cours tablent sur une récolte de 30.000 quintaux d'olives toutes variétés confondues, tandis que la production d'huile d'olive pourra atteindre les 600.000 litres, soit 20 à 30 litres par quintal d'olive dont la variété ferkani reste la référence, avec un taux de PH 0,1 à 0,2%. Le manque d'organisation professionnelle de la filière, pénalise fortement l'initiation d'un réseau de commercialisation du produit oléicole, en conséquence, les oléiculteurs écoulent leur produit d'une façon quasiment anarchique et sont parfois victimes de la contrebande.