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Netanyahu affaibli, mais l'opposition à l'Etat palestinien renforcée
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 26 - 01 - 2013

Le «gouvernement le plus large possible» que le Premier ministre israélien s'évertue à former pour pallier au relatif échec électoral enregistré par le bloc de droite mené par son parti le Likoud, n'annonce rien de bon pour les Palestiniens. En effet, ce n'est pas parce que le parti de centre gauche Yesh Atid crédité d'être favorable à la reprise du processus de paix avec les Palestiniens y participera probablement qu'il faut s'attendre à ce que ce nouveau gouvernement renonce à la politique palestinienne de son prédécesseur ayant consisté à étendre la colonisation juive en territoires occupés et à faire obstacle à la solution de la création de deux Etats en tant que règlement du conflit palestino-israélien.
Yesh Atid et son fondateur l'ex-journaliste Yair Lapid savent parfaitement que leur percée électorale n'a pas été due à leur position « favorable » à la reprise du processus de paix avec les Palestiniens, mais au mécontentement social suscité par la politique économique poursuivie par la précédente coalition dirigée par Benyamin Netanyahu et son ex-ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman. Le récent sondage effectué en Israël ayant fait paraître que les deux tiers des Israéliens sont opposés à l'instauration d'un Etat palestinien ne va certainement pas les encourager à remettre en cause la politique d'obstruction à ce projet suivie jusque-là par Benyamin Netanyahu et ses alliés.
Aussi Hanane Achraoui, membre du comité exécutif de l'OLP, a fait preuve de lucidité en estimant que la percée du Yesh Atid et sa participation au prochain gouvernement d'Israël ne signifient pas qu'il y aura «émergence ou résurgence d'une coalition de paix ou d'un camp de la paix» en Israël. Elle a été encore tout aussi lucide en avertissant que la nouvelle coalition israélienne avec en son sein Yesh Atid prétendument modéré va rendre la situation plus difficile pour les Palestiniens, car cette présence risque de rendre le gouvernement Benyamin Netanyahu plus acceptable au reste du monde et améliorera son image en Occident.
Ce n'est pas parce que sa formation le Likoud a subi un recul électoral que Netanyahu va changer les plans qu'il a mis en œuvre pour faire échec à la création de l'Etat palestinien. D'autant qu'en dehors du Yesh Atid, la coalition sur laquelle il devra s'appuyer pour gouverner regroupe des partis religieux ultra-orthodoxes exigera de lui qu'il durcisse la politique d'Israël sur la question de l'Etat palestinien dont tous rejettent le principe de sa création. D'ailleurs Benyamin Netanyahu qui s'est exprimé après le scrutin pour annoncer son intention de constituer un gouvernement «le plus large possible » n'a nullement laissé entendre qu'il envisage faire de la relance du processus de paix avec les Palestiniens la priorité de l'action de celui-ci. Celle qu'il lui a fixée et va lui permettre de souder la nouvelle coalition gouvernementale concerne le conflit qui oppose Israël à l'Iran sur le programme nucléaire de ce dernier.
Faisant preuve d'optimisme qu'ils disent néanmoins «mesuré», certains observateurs internationaux avancent l'hypothèse qu'il y a une chance pour la reprise du processus de paix entre Palestiniens et Israéliens en dépit que les élections législatives israéliennes n'ont pas envoyé à la «Knesset» une majorité parlementaire qui y est favorable. Leur espoir s'argumente sur le fait que Barack Obama qui vient d'être réélu pour un second mandat a procédé à des changements aux têtes du secrétariat d'Etat américain et du Pentagone qui feraient présager qu'il envisage d'impulser à la politique proche-orientale de Washington une position moins inféodée à celle du cabinet israélien.
Argument que les Palestiniens auront tort d'estimer crédible, car si les nouveaux collaborateurs d'Obama à ces postes ont exprimé à un moment ou à un autre des points de vue sur le conflit palestino-israélien ayant pu apparaître comme moins hostiles à la cause des Palestiniens, il leur est interdit le moindre écart dans l'exercice de leurs responsabilités consistant à entraîner l'Amérique sur une autre voie que celle de son soutien inconditionnel à l'Etat d'Israël et à son dessein toujours poursuivi de réalisation du «grand Israël» qui exclut le principe de création d'un Etat palestinien en territoires occupés.


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