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Une meute de chiens errants, un cadre de vie déplorable : Le ras- le-bol des habitants de la cité 350 logements
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 18 - 09 - 2013


Après avoir attendu, vainement, l'intervention des services concernés, les habitants de la cité des 350 logements à Maraval (La Glacière) viennent de lancer un appel en direction des responsables de la wilaya d'Oran pour intervenir et mettre un terme au calvaire qu'ils endurent depuis plus d'une décennie. Outre la dégradation du cadre de vie, c'est surtout le phénomène de la prolifération des chiens errants qui inquiète les parents, contraints d'accompagner quotidiennement leurs enfants à l'école, de crainte d'une attaque. Dans cette cité qui compte plusieurs milliers d'habitants une meute d'une quinzaine de chiens s'est installée en maître dans le parc de véhicules de la cité et n'hésite plus à s'attaquer à tous ceux qui osent s'aventurer sur son «territoire». Ainsi, il est devenu quasi impossible pour un parent d'envoyer son enfant pour les courses quotidiennes chez les commerçants mitoyens, car la menace d'une attaque est omniprésente. Les services concernés ont été à maintes reprises alertés par les habitants sur les dangers qui guettent leurs enfants, mais jusqu'au jour d'aujourd'hui aucune disposition n'a été prise. « Nos enfants se font attaquer régulièrement pas ces chiens, et personne n'ose intervenir. Pourtant il existe bel et bien une fourrière canine et un service chargé de la capture», indique un habitant en colère. Quelques tentatives de capture des chiens ont eu lieu par le passé, mais sans succès. «Ces chiens ont même creusé des tanières et les femelles ont mis bas six chiots, c'est la jungle, ici», s'emporte un vieil habitant de la cité. A la cité des 350 logements Maraval, outre les chiens et les chats errants, l'insalubrité, les voies détériorées, l'absence totale d'espaces verts et de jeux pour enfants, entre autres, sont le lot quotidien des centaines de familles qui habitent cette cité laissée en marge du développement. Pourtant, toutes les cités mitoyennes ont été prises en charge et d'importants travaux d'aménagement de voirie et de réalisation d'espaces verts sont actuellement en cours. « C'est à croire que nous sommes des habitants de deuxième ou troisième catégorie. Sinon, comment expliquer que toutes les cités situées à proximité sont en cours de réhabilitation, au moment même où notre cité croule sous les ordures. Le plus grave c'est le fait de constater que des travaux de bitumage engagés l'année dernière, s'arrêtent juste à l'entrée de notre cité», affirme un habitant. Pourtant, les autorités concernées ont été interpellées à maintes reprises, mais rien n'a été fait. Outre cette panoplie de problèmes, les habitants tiennent à dénoncer l'absence totale de ralentisseurs sur l'axe menant de la place de la Glacière vers Ain el-Beida. Ce grand boulevard très fréquenté par les automobilistes et les bus, constitue un danger permanent pour les enfants de la cité. «Il y a quelques mois les ralentisseurs ont été enlevés à l'occasion d'une visite d'un haut responsable, malheureusement, depuis, les responsables de la commune n'ont pas procédé à leur remplacement. Nos enfants ne peuvent plus traverser sans être accompagnés par des adultes», assure un autre habitant. Face au laxisme des services concernés, les habitants de la cité ont décidé d'interpeller directement le wali d'Oran. «Lors de sa dernière visite au niveau du quartier, tout a été fait pour lui éviter d'entrer à la cité. Le wali n'a en fait visité que le nouveau stade «City Stade» fraîchement réalisé. Nous l'invitons à nous rendre visite pour constater de visu dans quelles conditions nous vivons. En tous les cas, nous ne cesserons pas de dénoncer cet état de fait jusqu'à ce que des dispositions soient prises pour mettre un terme à notre calvaire», assurent les habitants de la cité.

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