La décision de mettre en fourrière les bus pour les faux arrêts, depuis le début du Ramadhan, vient d'être gelée. Une réunion présidée par le premier responsable du secteur des Transports a été tenue, avant-hier, en présence des quatre syndicats des transporteurs qui sont l'UNAT, l'ONTA, le SNTT et l'UGCAA. Après un délai de 20 jours, accordé à la tutelle, les transporteurs se disent satisfaits des conclusions auxquelles a abouti la dernière assemblée, organisée par la coordination UNAT-ONTA et qui a vu la présence du SNTT, des responsables du secteur et ceux des bureaux nationaux de l'UNAT et de l'ONTA. La direction des Transports a, enfin, levé cette sanction qui, rappelons-le, n'a pas été, sans conséquences, sur l'activité des transporteurs, puisque pas moins de 30 bus ont été mis en fourrière, depuis son entrée en vigueur. En se félicitant du dénouement de ce dossier, les professionnels du secteur ont évoqué l'autre problème relatif à l'absence des points de stationnement et que les transporteurs considèrent comme étant à l'origine de la mise en fourrière. Face aux inquiétudes des syndicats, le directeur a promis, selon des sources proches de la coordination syndicale, de désigner une commission représentée par des syndicats de la direction des Transports et de la Sûreté. Celle-ci sera chargée, dès la semaine prochaine, de définir les points d'arrêts pour en finir avec la problématique du stationnement. Tout en axant sur l'intérêt accordé au projet de réorganisation du transport urbain et à la volonté des pouvoirs publics de mettre un terme à l'anarchie qui secoue le secteur, le ministère envisage d'instaurer un cycle de formation au profit des chauffeurs. Celle-ci sera sanctionnée par un brevet qui les incitera à faire preuve de professionnalisme et de civisme. Ce brevet va identifier les chauffeurs habilités à conduire des bus de transport de voyageurs et en cas de faute, c'est au conducteur et non au transporteur de subir les conséquences. Rappelons qu'une assemblée générale a été tenue, en début du mois d'octobre, à Oran, où les intervenants ont dénoncé l'absence de stations de bus et de taxis, le racket des pseudo chefs de quais, la saturation de certaines lignes, à l'exemple des lignes Arzew-Oran, la ligne 18, l'absence des points de stationnement et d'abris de bus, la non adhésion du syndicat dans l'élaboration du plan de circulation et des transports et d'autres contraintes. Le directeur des Transports, pour sa part, avait mis l'accent sur les causes, à l'origine de cette décision de mise en fourrière, en précisant que certains comportements négatifs, notamment, le stationnement sur la plate forme du tramway et autres ont conduit à la prise de cette mesure. Il a rappelé qu'un projet de réalisation de 21 stations urbaines et 3 autres suburbaines, a été inscrit.