Les riverains de la cité du 20 Août, appelée aussi «Aouinet El-Foul», se plaignent des encombrements monstres de véhicules qui sont devenus quotidiens et dont ils pâtissent à chacun de leurs déplacements surtout le matin. Ce qui leur occasionne de grands retards au travail et leur fait rater des rendez-vous importants. Il en est de même pour les écoliers «qui éprouvent de grosses difficultés à rejoindre leurs établissements éducatifs et ratent la plupart du temps les débuts des cours», se lamentent des parents. Ainsi et selon les habitants, il s'agit d'un véritable calvaire qui leur est imposé à chaque déplacement qu'ils ont à faire au centre-ville. Déjà que la route en question est assez étroite, serpentée et en pente sur plus de 500 mètres et c'est autant dire qu'en la matière c'est loin d'être une sinécure, estimeront-ils. En plus le flot de véhicules est tel que la plupart du temps «la circulation se fait à pas de tortue», pare-chocs contre pare-chocs. «Cette route reliant le quartier d'El-Ménia au centre de la Ville des Ponts est devenue pour nous un cauchemar que nous essayons d'éviter autant que possible. Malheureusement pour le travail ou pour l'école, la chose est loin d'être évidente, car il faut y aller malgré tout et c'est ce dont nous n'arrêtons pas de pâtir». Questionné sur ce sujet, Mohamed Maamari, officier de police responsable de la salle des opérations à la direction de la sûreté de la wilaya, fera savoir que «la fluidité du trafic pourra être meilleure pour peu que les conducteurs de véhicules respectent le code de la route». Il explique que les encombrements de la route de Aouinet El-Foul n'ont pas pour cause des travaux, puisqu'il n'y en a pas, mais sont dus surtout à «des comportements irrationnels des conducteurs». Ces derniers stationnent leurs véhicules, en effet, de façon anarchique et en nombre devant le service de l'état civil et créent ainsi, un 1er goulot d'étranglement. Ensuite, les chauffeurs de taxis Hamma Bouziane/Constantine se garent en dehors des stations désignées et, en dernier, le phénomène de stationnement en double et triple file qui vient couronner le tout en créant «cette pagaille indescriptible. Nous pensons, dans ce cadre, intensifier plus encore les patrouilles pédestres et surtout celles motorisées pour réguler la circulation», dira l'officier de police.