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Yousfi : Le rythme de production d'hydrocarbures maintenu
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 18 - 01 - 2014

L'Algérie maintiendra son rythme actuel de production et d'exportation d'hydrocarbures afin de poursuivre le financement du développement économique et social, a déclaré jeudi le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi.
« S'il y a nécessité, pour des raisons techniques, de baisser la production (d'hydrocarbures), nous la baisserons, mais je crois que l'Algérie a besoin de continuer à exporter ses hydrocarbures pour accélérer le développement économique et social du pays comme c'est le cas actuellement », a indiqué M. Yousfi sur les ondes de la radio nationale. Le ministre prévoit même une hausse des niveaux actuels de production de pétrole et de gaz. « Nous essayons de maintenir notre niveau de production. Mais dans le futur, cela risque d'augmenter avec l'entrée en production de nouveaux gisements », a affirmé M. Yousfi qui a relevé, dans ce cadre, les résultats exceptionnels réalisés l'année précédente en matière de recherche et d'exploration d'hydrocarbures.
« Des résultats significatifs sont réalisés durant l'année 2013 grâce à l'intensification des efforts d'exploration. Nous avons augmenté la surface d'exploration et le nombre de puits forés à hauteur de deux tiers par rapport aux années passées », a dit le ministre. Les opérations d'exploration ont, en outre, touché des bassins nouveaux, parallèlement à « la prise de risques techniques » en procédant à des forages plus profonds (jusqu'à 5.000 mètres) et sous des gisements qui existent déjà, a-t-il précisé, rappelant que l'année 2013 a été aussi marquée par le début des opérations d'exploration en offshore. « Nous avons eu des résultats extrêmement satisfaisants. Nous avons découvert en 2013 pas moins de 550 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) de réserves sur place et nous allons voir ce que nous pouvons y extraire », a assuré M. Yousfi. Au total, 32 nouvelles découvertes sont réalisées lors de l'année qui vient de s'écouler dont 29 en efforts propres de Sonatrach, a-t-il fait savoir. Selon le ministre, ces découvertes représentent 3 fois plus que ce qui a été réalisé en 2012 et devra permettre de doubler la production de gaz naturel et d'augmenter de 50% la production pétrolière dans les 10 prochaines années. « Nous avons compensé ce que nous avons produit auparavant, mais surtout nous avons pu augmenter les réserves nationales » d'hydrocarbures conventionnelles.
D'IMMENSES RESERVES PROUVEES D'HYDROCARBURES NON CONVENTIONNELS
Malgré une baisse du volume de gaz naturel exporté vers les pays européens en raison de la crise économique à laquelle ils font face, la production a connu un accroissement qui devrait se poursuivre pour les années prochaines, a noté le ministre. Parallèlement, la production pétrolière, estimée aujourd'hui à quelque 1,2 million de barils par jour, connaîtra, elle aussi, une hausse à partir de 2014 à la faveur de la mise en production de nouveaux gisements, a-t-il ajouté. Outre le volet exploration, le ministre a également affiché sa satisfaction des résultats obtenus en 2013 concernant le programme national de développement de l'industrie pétrochimique avec le lancement des travaux de réalisation de cinq nouvelles raffineries, d'un important complexe de pétrochimie à Skikda et d'une unité de transformation de phosphate pour la production d'engrais. S'agissant des ressources non conventionnelles, les réserves prouvées sont estimées par le ministre entre 25.000 et 30.000 milliards de mètres cubes pour le gaz et 6 à 10 milliards de barils pour le pétrole. Le Groupe Sonatrach, a-t-il poursuivi, est actuellement en discussion avec des partenaires étrangers en vue d'une éventuelle exploitation de ces importantes réserves à partir de l'année en cours. Le lancement du quatrième appel d'offres international pour la recherche et l'exploitation des hydrocarbures, dans lequel un nombre de gisements non conventionnels sera mis en concurrence, est prévu dans quelques semaines, a indiqué M. Yousfi.
PREMIERE CENTRALE D'ENERGIE NUCLEAIRE CIVILE ENTRE 2025 ET 2030
L'Algérie aura sa première centrale d'énergie nucléaire civile entre 2025 et 2030, a fait savoir le ministre ajoutant que cette future installation sera de petite taille. Pour M. Yousfi, l'Algérie sera obligée de recourir à l'énergie nucléaire civile à long terme pour satisfaire la demande rappelant que la consommation du pays en énergie a augmenté de 50 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) pour la seule année 2013, parallèlement à la forte hausse de consommation d'électricité observée depuis 2012. « A long terme, nous ne pouvons pas nous passer de l'énergie nucléaire civile », a-t-il soutenu. « Reste aujourd'hui à définir les conditions de construction de cette future centrale », a ajouté le ministre, précisant que le risque sismique et la disponibilité de l'eau sont les principaux soucis liés à la réalisation d'une telle installation. L'option nucléaire est appelée à compléter celle relative au développement des énergies renouvelables, selon le ministre. Dans ce sens, l'année 2013 a connu le lancement de construction de nouvelles centrales hybrides destinées à la mise en production de 400 mégawatts d'énergie solaire alors qu'une vingtaine d'autres centrales du même type devraient être réceptionnées avant l'été 2014. Il a reconnu, au passage, que la construction de ces installations «coûte cher», ajoutant que l'Algérie poursuivra sa politique de développement des énergies renouvelables afin de contribuer à satisfaire la demande interne.
S'agissant du volet encadrement, l'Institut national de génie nucléaire a été créé essentiellement pour former les ingénieurs et techniciens qui seront chargés de faire fonctionner cette centrale, précise M. Yousfi. L'Algérie avait annoncé en novembre 2008 qu'elle allait construire sa première centrale nucléaire en 2020 et a prévu, à partir de cette date, de construire tous les cinq ans une nouvelle centrale.
Les réserves prouvées de l'Algérie en uranium avoisinent quelque 29.000 tonnes, de quoi faire fonctionner seulement deux centrales nucléaires d'une capacité de 1.000 mégawatts chacune pour une durée de 60 ans, selon des chiffres du le ministère de l'Energie et des Mines.


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