Pas moins de 30 cas de toxicomanie ont été, depuis le début de l'année en cours, pris en charge par le Centre intermédiaire de soins aux toxicomanes (CIST) d'Aïn Témouchent, s'est confié récemment, le Dr. Keddadra Nasredine, le chef de cette structure entrée en service en 2013. S'inscrivant dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la drogue et les fléaux sociaux, le CIST d'Aïn Témouchent est destiné à la prise en charge des toxicomanes, dépendants de ces substances, à travers des cures de sevrage et autres traitements appropriés. Le centre offre un cadre de désintoxication, de lutte contre la délinquance et de réinsertion sociale des personnes traitées, aux personnes touchées par ce fléau, particulièrement les jeunes, première cible de ce drame, ajoute t-on. L'encadrement est assuré par une équipe pluridisciplinaire composée, notamment, de psychiatres, de psychologues, neurologues et autres infirmiers spécialisés, lesquels prodiguent conseils, soins et soutien psychologique aux toxicomanes. Cette structure médicale remplit aussi une mission de coordination entre les toxicomanes et leurs familles, tout en assistant ces dernières dans la prise en charge de leurs enfants toxicomanes. Dans le même sillage, elle a également à s'occuper de l'information et de la sensibilisation. D'où ces actions de sensibilisation qui sont menées régulièrement en direction des jeunes ou/et stagiaires des établissements d'enseignement scolaire et/ou professionnel.