Une production totale de 4825 tonnes de produits de la pêche, toutes espèces confondues, a été réalisée durant ces cinq premiers mois de l'année dans les deux ports de la wilaya, a-t-on appris ce lundi auprès du directeur de la pêche et des ressources halieutique (DPRH), M. Abdelkader Zidi. Il s'agit, selon la même source, d'une augmentation de 12 %. Cette quantité de poissons est répartie comme suit : 4259 tonnes en pélagiques dont 2593 en sardines contre 3810 dont 415 en sardines en 2013, soit une hausse de 524% en poissons bleus. Le port de Bouzedjar détient la part du lion avec 2472 tonnes en pélagiques dont 1321 en sardines suivi de celui de Béni-Saf avec 1787 dont 1272 en sardines. Le respect de la période du repos biologique observée durant l'année 2013, a contribué à ces performances, a noté Zidi. L'actuelle période, appelée campagne de la sardine, peut se révéler sur d'autres productions exceptionnelles, le plus souvent des cas entre la mi-juin et la fin juillet de chaque année. A noter que le secteur de la pêche de Aïn-Temouchent compte aujourd'hui une flottille réelle de 340 embarcations pour un effectif pivotant autour de 5000 marins inscrits. Le port de pêche de Béni-Saf «tourne» avec 137 unités dont 32 chalutiers, 20 sardiniers et 85 petits métiers. A Bouzedjar (203 u), la production halieutique se déroule avec 55 chalutiers, 86 sardiniers, 59 petits métiers et 3 thoniers. A noter aussi que cinquante-neuf projets de pêche (sur 61 inscrits) ont été, depuis 2003, acquis dans le cadre du programme de la relance économique (PRE) du secteur de la pêche. Ces nouvelles acquisitions, dont 56 sont des unités de pêche, contribuent aujourd'hui à hauteur 40% de la production actuelle, a indiqué le DPRH. Par ailleurs, le secteur de la pêche d'Aïn-Temouchent compte, depuis mai 2012, sur la production de la ferme aquacole «Aquasol» avec 1.000 tonnes/an. Encore plus, sur l'autre projet «Aqua-Tafna» et ses 700t/an qui, malheureusement, accuse un retard considérable. Ces 2 unités aquacoles sont conçues pour produire le loup de mer et la dorade. A deux, elles devront générer 500 emplois dont 200 directs.