Haï Bensmir, communément appelé douar Naquousse, en référence à la cloche de son ancienne église, semble ressusciter de ses cendres et ce, à la faveur des opérations d'aménagement dont il a fait l'objet au cours de ces trois dernières années. Ce bourg, porte d'accès ouest du chef-lieu de la daïra d'Aïn El-Turck, s'est en effet magnifiquement transformé avec les grands travaux, qui ont ciblé sa voirie, son réseau des eaux usées et pluviales, ses trottoirs et son éclairage public. L'installation, deux années auparavant, d'un collecteur du réseau d'assainissement, d'un diamètre supérieur à l'ancien, a grandement contribué à l'éradication de plus de 2.500 fosses septiques, sources de maladies, dans ce bourg, qui abrite près de 7.000 âmes. Du coup, cette zone a commencé à concurrencer le centre-ville de la principale commune de cette daïra côtière en termes d'activité commerciale. En effet, de nouveaux établissements de commerce et de cafétérias sont venus s'insérer dans le paysage de son boulevard principal, agrémenté par un éclairage d'ambiance, qui a été complètement revêtu de carrelage. Loin des nuisances sonores et autres brouhahas prévalant dans les zones proches des plages, Haï Bensmir, où il n'existe aucun établissement hôtelier, impose désormais son inscription parmi les rares quartiers résidentiels de cette région côtière. L'ambiance sereine qui y règne été comme hiver et notamment les aménagements urbains, qui y ont été effectués, ont beaucoup redoré son blason, resté terni depuis sa construction, datant de l'époque coloniale. «Nous sommes aujourd'hui fiers de notre lieu de résidence. Quatre années plus tôt, tout était dans un état déplorable. Chaussées défoncées, ressemblant plutôt à des pistes carrossables, absence de l'éclairage public, réseau d'assainissement défectueux et la liste est encore longue. Sa réhabilitation a permis une nette amélioration du cadre de vie de sa population», a commenté, satisfait, un ancien habitant de ce bourg avant de renchérir : «Notre boulevard avec ses établissements judicieusement illuminés s'y prête maintenant à la badauderie et nous n'avons plus rien à envier au centre-ville de la commune d'Aïn El-Turck». Des témoignages similaires ont été formulés par les habitants du douar Naquousse à propos de l'amélioration de l'environnement de leur cadre de vie. Il importe de noter dans ce même contexte qu'un apport d'un montant de six milliards de centimes a été nécessaire pour financer les travaux de la voirie des deux dernières tranches, qui ont été achevées une vingtaine de jours avant l'entame de la saison estivale. Ces travaux ont constitué l'ultime retouche de ce bourg, qui offre aujourd'hui une image attrayante.