La non-attribution à l'Algérie l'organisation de la CAN 2019 ou 2021 est loin d'être un échec pour la FAF, selon une source de la fédération. Au contraire, la fédération aurait misé sur la CAN-2017 en se «désistant» au profit du Cameroun, la Côte d'Ivoire et la Guinée qui accueilleront respectivement les éditions de la CAN 2019 et 2021 et 2023. Pour rappel, la CAN-2017 devait se dérouler en Libye. Toutefois, la situation sécuritaire dans ce pays ne permet pas de lui confier l'organisation de ce tournoi. Selon la même source, la FAF bénéficie du soutien de la Libye qui se désisterait au profit de l'Algérie pour accueillir la CAN-2017, précisant que les trois candidats (Cameroun, la Côte d'Ivoire et la Guinée) sont issus de la zone de l'Afrique de l'Ouest. En termes plus clairs, la Libye ne peut être remplacée que par l'Algérie, soit un pays de la même zone (Afrique du Nord). L'Egypte reste aussi un sérieux concurrent pour l'Algérie. Cependant, il faut rappeler le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, avait déclaré, il y a une semaine, que l'Algérie ne postulait pas pour la CAN-2017, mais pour les autres éditions, soulignant qu'un dossier complet a été fourni à la CAF. Or, il se trouve que la FAF semble «pressée» d'organiser la phase finale de la CAN 2017 d'où son «désistement» pour les phases finales de 2019 et 20121 pour espérer, ajoute la même source, obtenir l'organisation de l'édition de 2017. Il s'agit de la plus proche édition, coïncidant avec le mandat des actuels dirigeants de la FAF. Il faut également rappeler que Tahmi avait déclaré que l'Algérie a fourni un «dossier complet et dispose de tous les atouts pour prétendre à l'organisation de la CAN-2019». Il s'est démarqué de la FAF en la mettant devant ses responsabilités, soulignant qu'il s'agit d'une opération de lobbying que doit mener la fédération au sein du Comité exécutif de la CAF.