Apparemment, les propriétaires de fusils de chasse paraissent être encouragés par les déclarations récentes faites par le ministre de l'Intérieur, quant à la garantie donnée par ce dernier pour la restitution de leurs armes confisquées, il ya une vingtaine d'années de cela dans le cadre des lois sécuritaires. C'est ainsi qu'ils se sont donné rendez vous dans la matinée d'hier dimanche, au niveau du centre ville pour prendre la route à pieds vers le siège du secteur militaire. Arrivé à ce niveau, ils étaient des dizaines à déléguer deux représentants auxquels la tâche d'entreprendre une prise de contact avec les responsables de cette institution, a été dévolue. De ce fait, les deux représentants des villageois en rapport ont été reçus par deux gradés de l'armée. Il leur a été fait part par les deux officiers qui les ont admis, de la présence de 612 fusils en attente d'être remises à leurs propriétaires, et qu'il reste cependant, la procédure de vérification qui suit son cours. Dans ce cas, il leur a été demandé de patienter. Bien que les propriétaires des fusils de chasses soient réconfortés par cette nouvelle qu'ils trouvent « motivante », selon eux, ils ont tenu néanmoins à déplorer « le retard accusé dans l'étude des dossiers qui traînent depuis de longues années. ». Rencontré hier après son entrevue avec les responsables concernés M Recham Brahim président de l'association Essalem des propriétaires des fusils de chasse de la wilaya de Bouira a affirmé que « depuis le lancement de l'opération de restitution qui remonte à plus de 2 années, 1300 fusils ont été restitués sur un total de près de 9500, ce qui me laisse dire que nous sommes en deçà de la moyenne souhaitée ». Il sera relayé par M Guerrache Abdelkader, porte parole de l'association Essalem qui ajoutera que «si l'opération de restitution des fusils confisqués sera activée de manière diligente, d'ici la fin de l'année, nous en aurons fini avec cet épineux problème qui continue de nous mener la vie dure, après de longues années ».